Dans un premier temps, il s’agit d’augmenter la cadence de ces opérations par voie terrestre vers les différents pays africains limitrophes par le biais des différentes bases logistiques de Logitrans.
L’Algérie est prête au lancement des opérations d’exportation vers la Libye à travers les postes frontaliers «Debdeb» et «In Guezzam», et ce, via la mise en place de certains équipement, notamment les scanners. C’est ce qu’a indiqué lundi dernier le Directeur général des douanes algériennes (DGD), Noureddine Khaldi. «Des solutions urgentes seront également prises dans les prochains jours pour le lancement de l’exportation via ces postes», a-t-il encore fait savoir, et ce, en marge d’une journée d’information sur les amendements du Système harmonisé (SH) et la procédure relative aux décisions préalables concernant l’origine des marchandises.
Le responsable a également rappelé que «le seul objectif des services douaniers est d’accélérer les opérations d’exportation au profit des opérateurs économiques et de permettre au produit algérien de circuler dans les marchés africains».
Dans un premier temps, il s’agit d’augmenter la cadence de ces opérations par voie terrestre vers les différents pays africains limitrophes par le biais des différentes bases logistiques de Logitrans. Il y a eu, pour rappel, tout récemment la création d’une plateforme à Tamanrasset qui constitue, toujours selon le DG des douanes, «une avancée pour les opérations d’exportation vers l’Afrique via le poste frontalier terrestre d’In Guezzam, susceptible de faciliter le contrôle et le dédouanement des marchandises exportées via ce poste». Dans ce cadre, la wilaya de Tamanrasset sera renforcée, outre la création de cette base logistique dotée d’un entrepôt de contrôle douanier, d’un projet d’envergure de création d’un pôle logistique.
Ce qui permettra d’assurer la fluidité du mouvement des marchandises, l’impulsion du commerce entre pays africains, le développement des activités économiques dans la région et la création d’emplois.
A noter que la feuille de route du groupe Logitrans prévoit la réalisation de structures similaires au niveau des postes frontaliers terrestres dans les wilayas de Tindouf, Adrar et Illizi, dans le but d’assurer une bonne gestion de la circulation et de l’exportation des marchandises. Concernant la nouvelle procédure sur l’origine des marchandises, objet de la journée d’études du 17 janvier dernier, elle sera lancée effectivement à compter du 1er mars prochain.
Une mesure entrant dans le cadre de la modernisation de l’administration douanière. Le président de l’Association nationale des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri, a d’ailleurs reconnu que les services des douanes consentent de grands efforts pour moderniser leur administration et accompagner les opérateurs économiques.
M. Nasri a considéré que la nouvelle procédure relative à l’octroi des décisions anticipées en matière d’origine des marchandises constitue un moyen pour protéger le produit algérien et se veut «un justificatif» contribuant à surmonter les problèmes soulevés.
C’est également un moyen de faciliter les opérations d’exportation et de bénéficier des franchises des droits de douane dans le cadre des conventions des échanges commerciaux conclues avec les pays africains, arabes et européens.