Les Bourses occidentales calent

27/10/2024 mis à jour: 09:39
625
Photo : D. R.

Les Bourses occidentales ont fini sans direction claire vendredi, en manque de catalyseur et incitées à la prudence à cause de l’approche du scrutin présidentiel américain. En Europe, les indices ont fini en ordre dispersé : Londres a perdu 0,25%, tandis que Paris est resté à l’équilibre (-0,08%). Francfort a gagné 0,11% et Milan 0,22%.

A Wall Street, le Dow Jones s’est contracté de 0,61%, l’indice Nasdaq s’est apprécié de 0,56% et l’indice élargi S&P 500 a fini proche de l’équilibre (-0,03%). «Le marché est en position d’attente», moins enclin à la prise de risque avant l’élection présidentielle, selon Karl Haeling, de LBBW. «C’est plus dû à l’incertitude qu’autre chose.»

Après avoir profité, jeudi, du reflux des taux obligataires, Wall Street les a vus remonter vendredi. Le rendement des emprunts d’Etat américains ressortait à 4,23%, contre 4,2% la veille en clôture.

La place new-yorkaise a aussi été privée de son autre moteur de la semaine, à savoir les résultats de société, qui se sont fait plus rares vendredi. Les investisseurs n’ont pas non plus eu d’indicateurs de premier plan à se mettre sous la dent.

La semaine prochaine s’annonce beaucoup plus riche, avec notamment l’estimation de la croissance américaine pour le troisième trimestre, mercredi, et le rapport mensuel sur l’emploi, vendredi.

Les cours du pétrole ont avancé, entraînés par les risques d’escalade au Moyen-Orient, sur fond d’incertitudes liées à l’élection présidentielle américaine.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, a pris 2,25%, à 76,05 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, a gagné 2,27%, à 71,78 dollars.

Les prix du gaz grimpent eux aussi, à l’approche de l’hiver. Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, a pris 1,27%, à 43,513 euros le mégawattheure (MWh).

Copyright 2024 . All Rights Reserved.