Les Bourses mondiales dans le vert

19/10/2024 mis à jour: 00:15
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Les Bourses mondiales ont affiché hier des signes d’optimisme en raison de la baisse de taux de la Banque centrale européenne (BCE), des données sur la consommation en Chine et des indicateurs économiques positifs aux Etats-Unis.

Ainsi, sur le marché européen, les Bourses de Paris (+0,67%), de Francfort (+0,35%) et de Milan (+0,37%) ont évolué hier dans le vert, alors que Londres a cédé 0,22%. Notons que la BCE a décidé jeudi d’une nouvelle baisse de ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jugeant la désinflation en bonne voie dans la zone euro, où c’est davantage la faible croissance qui inquiète. 

En Asie, l’indice vedette japonais Nikkei a terminé dans le vert (+0,18%), tandis que les Bourses chinoises ont clôturé en franche hausse, portées par l’essor de nouvelles mesures de relance dans le pays. L’indice composite de Shanghai a gagné, quant à lui, 2,91%, celui de Hang Seng à Hong Kong a affiché +3,61% et à Shenzen de terminer à +3,26%.

Ces indices ont réagi à la publication hier par la Chine de son taux de croissance trimestrielle le plus faible depuis un an et demi, à 4,6% au troisième trimestre sur un an, et ce, nonobstant des efforts de stabilisation de son économie marquée par une consommation atone et une crise de l’immobilier.

Le taux annoncé par la Chine dépasse toutefois les attentes des experts, qui tablaient sur une croissance bien plus faible à 4,5%. De même que les ventes au détail, reflétant la consommation des ménages, a affiché un important rebond sur un an en septembre (+3,2%), après +2,1% seulement en août, poussant les indices chinois et les valeurs exposées à la Chine vers le haut.

Du côté des Etats-Unis, Wall Street s’est dirigé vers une ouverture en hausse, selon les contrats à terme de ses trois principaux indices : le Dow Jones gagne 0,37%, le Nasdaq (+0,04%) et le S&P 500 fléchit de -0,02%. La consommation des ménages américains, en hausse de 0,4% sur un mois en septembre, a grandement favorisé les profits de la place new-yorkaise.

Notons que la situation de guerre au Proche-Orient a provoqué une ruée vers l’or, dont l’once a atteint un nouveau record, en franchissant les 2700 dollars. L’or, qui est une valeur refuge, a gagné 30% depuis le début de l’année. Les taux d’intérêt plus bas rendent, à leur tour, le métal précieux plus attractif, de même que l’incertitude entourant l’élection présidentielle américaine. 
Le baril de pétrole de la mer du Nord, le Brent, s’est échangé, quant à lui, à 74,18 dollars. 
 

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