Quand on condamne avec force détail et on tire à bout portant sur ceux qui ont été auteurs de gestes antisportifs, ce n’est pas le geste en lui-même qui intéresse, c’est plutôt l’impact que laisse ledit acte dans les esprits. Tout comme il faut savoir applaudir et encenser les gestes véhiculant du fair-play entre les sportifs à tous les niveaux et d’où qu’ils viennent.
Un geste ne devient singulier que lorsqu’il est restitué dans le contexte où il fut acté. N’est pas geste à mettre en évidence que quand celui qui l’accomplit soit en difficulté et décide de l’accomplir. Explication : lors de la confrontation entrant dans le cadre de la dix-septième journée du Championnat professionnel ayant opposé le Paradou AC au MC Alger sur la pelouse du 5-Juillet à Alger, un geste sportif fut grandement apprécié par les présents au stade et ceux qui étaient en face de leur écran TV.
Alors que le club du Paradou était en retard au score (0-1) en faveur du Mouloudia, et suite à une blessure (sérieuse) d’un des joueurs du MCA sans que l’arbitre siffle la faute (semelle pied sur pied) du joueur du PAC sur celui du MCA, à ce moment-là, Tabti décide de mettre la balle en touche de manière à permettre aux soigneurs de secourir le joueur blessé.
A la reprise du jeu, le ballon était à l’avantage du Paradou qui devait exécuter la rentrée de touche pour et vers ses coéquipiers. A cet instant, le coach du PAC, Bilel Dziri, dans sa surface technique sur le bord du terrain, ordonna avec un geste impératif à son joueur de remettre le ballon aux joueurs du Mouloudia. Pourtant, le PAC était en retard d’un but sur le tableau d’affichage.
Ceux à l’esprit fair-play et sportif ne s’attardent pas sur ce genre de détails. Tous les acteurs sportifs sur le terrain doivent faire attention à leurs gestes et paroles. Ils sont un guide pour ceux qui les regardent. Particulièrement pour les jeunes. Dziri a frappé les esprits par son geste. Un geste de seigneurs. Bravo.