le coin du referee - Où va l’arbitrage africain ?

03/04/2023 mis à jour: 03:03
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En dépit d’un mois de stage bloqué passé en Algérie, durant le tournoi du CHAN, où toutes les commodités et facilités d’accès à toutes les installations d’utilité théoriques et pratiques ont été mises à leur disposition sur ordre des hautes autorités du pays au niveau du complexe olympique du 5 Juillet, le niveau de performance pratique d’ensemble de cette cuvée choisie n’a pas pour autant connu le progrès escompté.

Le projet piloté par l’ancien arbitre international, l’Ivoirien Noumandiez Désiré Doué, consistait à promouvoir des arbitres «élite B» pour être mis au-devant de la scène afin de diriger les compétitions des clubs concernés par la LDC et Coupe de la Confédération.

La mise à niveau de l’arbitrage africain tarde à se concrétiser sur les terrains des compétitions officielles. Beaucoup de rencontres ont été entachées d’issues techniques conflictuelles.

Hélas. Car à l’exception de certaines prestations arbitrales magistrales, les carences sont devenues chroniques. Il faudra au staff chargé du volet arbitrage de la CAF mener une guerre sans merci sur tous les plans où l’aspect de la moralité devra prévaloir sur toute autre considération pour (espérer) redresser et corriger la trajectoire de direction de l’arbitrage africain souillé par moult vicissitudes et autres maux qui l’ont rongé depuis des décennies à ce jour.

Le cancer a atteint des proportions alarmantes. Plus aucun match n’est indemne d’erreurs arbitrales gravissimes. L’on se rappelle que lors du CHAN qui s’est tenu chez nous, le concours de la VAR a été déterminant, voire salvateur pour tous les compétiteurs.

Cette faiblesse de l’acte arbitral en Afrique serait-elle due à l’incapacité des fédérations de faire des choix judicieux de leurs arbitres candidats au grade suprême loin de toutes les tractations habituelles, qui pour la plupart d’entre elles, subissent le diktat de certains cercles d’influence pour promouvoir des sujets ayant utilisé des moyens extra performances au détriment d’autres sujets plus et mieux méritants, ou encore le fruit d’une formation de base dirigée pour faire durer le «mal» encore et toujours ?

En attendant la mise en service généralisée de la VAR sur le continent africain pour toutes les phases compétitives que ce soit inter-nations ou des clubs, le marasme et les soucis des dirigeants des clubs en relation avec l’arbitrage, à l’exception de ceux qui tirent encore les ficelles de la triche et les combines parfumées avec certains arbitres, le cauchemar continuera avec ses répercussions négatives sur le développement du football africain sur et en dehors des terrains.

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