L’équipe arbitrale désignée pour diriger le match Algérie-Liberia a été dépêchée majoritairement du Gabon. L’arbitre directeur gabonais Tanguy Patrice Mebiame (31ans) avec Abelmiro Dos Reis Monte Negro de Sao Tomé-et-Principe comme 1er assistant et du gabonais Urbain Ondo Ndong, 2e assistant. Le 4e arbitre étant le Gabonais Cregue Fleury Moukagni.
L’inauguration officielle sur le plan international de ce joyau architectural, portant fièrement le nom du regretté moudjahid Hocine Ait Ahmed, fut hautement magistrale sur le plan cérémonial. Les deux sélections sur le terrain avaient deux destinées diamétralement opposées. C’était à l’arbitre de définir la démarche supposée. Le début fut à l’avantage des Libériens. Dès la 6e minute, le n°24 ouvre la marque sans aucune réserve. A la 19’, l’arbitre se précipite et siffle une faute pour Ramy Bensebaini, alors que la balle était encore avantageusement (en position d’attaque) en sa possession. Connaisseur, le nombreux public présent n’agrée pas l’intervention de l’arbitre.
A la 33’, Atal a failli écoper d’un avertissement gratuit pour perte de temps. 3 minutes furent décomptées comme temps additionnel. Le festival des buts algériens (20’ Mandi, 29’ Mahrez, 64’ Bounedjah et 74’ Gouiri, 90’+4 Amoura) n’étaient aucunement entachés. Si le jeune arbitre gabonais veut faire une grande carrière internationale, il devrait aiguiser sa capacité d’analyse et d’appréciation d’abord pour ne pas siffler les semblants de fautes, pour éviter d’être tatillon et surtout sanctionner (exclure) sans état d’âme les joueurs auteurs de semelles appuyées dangereusement sur adversaire (la faute sur Fares Chaibi).