Le coin du referee - Aucune influence arbitrale sur le résultat technique

09/09/2023 mis à jour: 01:48
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Pourquoi cet acharnement du banc des remplaçants des Verts et particulièrement du coach Djamel Belmadi contre l’arbitrage du Béninois Louis Djindo ? D’ailleurs, c’est cette pression négative exercée sur les décisions arbitrales qui a failli provoquer une fin de partie houleuse provoquée, après l’écart de conduite condamnable de Mohamed El Amine Amoura, après son entrée comme remplaçant. A chacune des sanctions arbitrales, il était fautif.

Heureusement que les Verts avaient déjà acquis leur qualification bien avant cette 6e et dernière journée du groupe F à la prochaine CAN, en Côte d’Ivoire. Sinon avec cet esprit contestataire de tous ceux sur le banc des remplaçants et du coach en particulier, nos joueurs sur le terrain et spécialement les remplaçants auront toujours le même adversaire à suivre ses décisions aussi justes soient-elles, autre que l’équipe en face.

A voir comment se comporte notre staff technique et cela depuis quelque temps déjà, c’est à croire que nous jouons contre les arbitres, même chez nous. Pour revenir à la prestation de l’équipe arbitrale lors de cette rencontre qui intéressait, sur le plan comptable, plus l’adversaire des Verts, la Tanzanie, il n’y avait aucune réserve à émettre sur la démarche arbitrale prônée par l’arbitre directeur.

La mauvaise application des joueurs algériens, conjuguée à une excitation menant à une nervosité au-dessus de la norme, a influé sur leur rendement d’ensemble. Très certainement, influencé par le comportement de son coach, de ses collaborateurs et de la réaction du public au regard des gestes contestataires répétés par Belmadi sur la ligne de touche, à chaque coup de sifflet de l’arbitre, le capitaine Aissa Mandi a saisi la fin de la première mi-temps pour aller parler au referee au sujet de ses décisions qui étaient, du reste, justes.

D’habitude, en jouant les Africains, nos joueurs souffraient de l’agressivité sur le terrain, assimilée à «l’excès» d’engagement physique, cette fois face aux Tanzaniens, c’était les nôtres qui avaient usé de ce comportement. Concernant les aspects physico-technico-tactiques, l’arbitre a eu un rendement appréciable.

Sur le plan de la gestion du match avec ses relents disciplinaires, l’arbitre béninois, mis sous pression des deux côtés, a maîtrisé convenablement la partie et a distribué aux joueurs (2 Algériens : Zerrouki et Amoura et le Tanzanien Sospeter Bajana) sur le terrain 3 avertissements, tous justifiés et opportunément notifiés.

Concernant la justesse du rajout du temps additionnel, 3’ furent logiquement décomptées au premier half, et 4’ pour le second avec un judicieux prolongement de 2 autres minutes au regard de la dispute provoquée par Amoura à la 90’ +2.

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