Le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP) à la présidentielle du 7 septembre prochain, Abdelaali Hassani Cherif, continue d’expliquer les objectifs de sa participation au prochain scrutin.
A partir de Relizane, où il a animé hier un meeting populaire, le prétendant à la magistrature suprême commence par souligner «l’importance de cette échéance et la nécessité de donner la légitimité aux institutions», surtout dans le contexte géopolitique actuel.
«Il ne faut pas donner l’impression d’un pays divisé. Il n’est pas question de laisser tomber la patrie, alors que des forces du mal, menées par l’ancien colonisateur, guettent la moindre occasion pour s’attaquer à l’Algérie», lance-t-il, en rappelant, dans ce sens, «les principes de sa formation, tracés par son fondateur Mahfoud Nahnah».
Assurant «qu’il ne s’est pas engagé dans cette joute politique en tant qu’adversaire de personne» et déplorant «les attaques le ciblant de la part de certains acteurs», Hassani Cherif s’étale sur son programme qui, dit-il, est «une opportunité pour tous les Algériens». «Notre programme est basé sur l’espoir, l’optimisme, la réforme, le changement, le renouveau et le développement», lance-t-il.
S’il est élu à la tête de l’Etat, le candidat du parti islamiste se fixe déjà des priorités. «Nous allons commencer par la réforme du pouvoir et la levée de toutes les pressions en vigueur sur les investisseurs, les gestionnaires, les cadres et les médias.
Nous allons commencer par la révision de toutes les lois, de sorte à permettre aux citoyens de sentir qu’ils sont face à une véritable justice, devant une justice sociale et l’égalité des chances et devant la loi. Le citoyen ne peut faire l’objet d’une quelconque atteinte à sa liberté et ses droits que dans le cadre de la loi», soutient-il.
Poursuivant, le président du MSP souligne que l’Algérie «a réalisé des infrastructures de base, mais elle a échoué sur le volet humain». «L’humain est le pilier de tout développement et notre programme présente des solutions pour valoriser cet élément», déclare-t-il, avant d’étaler encore d’autres points de son projet, concernant les volets socioéconomiques. Abdelaali Hassani Cherif s'est déplacé, ensuite, à la ville de Chlef, où il a animé son deuxième meeting de la journée.
La veille, le président du MSP était à Oran où il a animé également un meeting populaire. Devant ses partisans, il a affirmé que «la réussite de l’élection apportera un plus au pays», soutenant «qu’en allant voter, le peuple prouvera qu’il est conscient de la responsabilité qui est la sienne dans la défense de l’intérêt supérieur du pays». «Il n’y a pas de place au MSP pour l’exclusion et la marginalisation.
Notre projet vise à redonner confiance aux citoyens et à raviver l’espoir dans un Etat unifié, leader, influent, démocratique et social, à travers un large partenariat politique, un écosystème institutionnel efficace et un modèle économique prospère parallèlement à la préservation du caractère social de l’Etat et au renforcement de la centralité de l'Algérie sur la scène internationale», ajoute-t-il. Par la même occasion, il a salué la société oranaise «authentique et respectueuse des principes sociétaux», qui a besoin, selon lui, «d’un plan de développement à la hauteur de ses ambitions».
Ce faisant, il a assuré que s’il est élu président de la République, «il compte renforcer l’Etat de droit, promouvoir les droits, consacrer la justice sociale, réduire les inégalités, trouver des solutions aux problèmes de foncier, réduire le chômage et permettre aux compétences algériennes à l’étranger de contribuer au développement de l’économie». L’orateur a promis aussi de «veiller à une répartition équitable des richesses, de soutenir les classes vulnérables, de lever les entraves à l’investissement et d’associer les femmes et les jeunes au processus de développement».