Le président de la République vient d’imprimer une nouvelle dynamique dans la gestion des affaires publiques. En désignant Mohamed Ennadir Larbaoui au poste de Premier ministre et en prévision de la révision de toute la composante de l’équipe gouvernementale, le chef de l’Etat entend apporter un nouveau souffle dans l’exécution de son programme électoral.
Beaucoup de chantiers engagés depuis sa prise de pouvoir attendent leur finalisation sur le terrain. La relance économique, qui se trouve au centre des préoccupations du Président, aura certainement une nouvelle impulsion avec la venue du nouveau ministre qui a eu à gérer un tel dossier à l’échelle internationale. C’est toute l’ambition des pouvoirs publics à attirer l’investissement étranger qui connaîtra alors un nouvel élan, et non des moindres.
Le chamboulement économique mondial induit par la crise sanitaire de la Covid a redistribué les cartes de l’ancienne configuration basée sur une délocalisation aussi lointaine. Seul le profit comptait dans cette vision purement mercantile. L’emplacement géographique de notre pays est un atout majeur pour bénéficier de cette opportunité de relocalisation des grandes entreprises mondiales.
L’ambition des pouvoirs publics est inscrite dans la mise à niveau du secteur économique pour atteindre une véritable émergence capable de l’aligner sur des pays avancés. C’est bien la mission qui attend le nouveau Premier ministre sur le plan interne.
D’autres dossiers adjacents, aussi importants pour le président de la République, tels que la numérisation, la lutte contre la bureaucratie et l’économie informelle, seront évidemment sur le bureau de M. Larbaoui. Au niveau international, ce diplomate, qui a eu à siéger dans les organisations aussi bien régionales qu’internationales, aura concrétisé, avec son équipe, les directives du chef de l’Etat. L’objectif est de réaffirmer le rôle pivot de l’Algérie et de son influence sur la scène mondiale.
Au moment où se dessine une reconfiguration de l’Organisation internationale avec de nouveaux pôles idéologiques, il est urgent et vital que notre pays impose sa présence dans le concert des nations. L’ex-diplomate aura, sans doute, un autre rôle à jouer à l’international à l’orée 2024 qui coïncidera avec l’entrée en vigueur du mandat de l’Algérie comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le dernier atout sur la longue liste du Premier ministre concerne son passé de sportif international et son expérience dans l’encadrement des événements y afférents. Le chef de l’Etat, qui fait de la société civile, et plus particulièrement de la jeunesse, son cheval de bataille, aura au sein de son gouvernement un interlocuteur privilégié, capable de drainer les foules !