Labellisation : L’exemple de la figue sèche de Béni Maouche

05/06/2022 mis à jour: 02:16
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Une délégation de l’Association des producteurs de la figue sèche de Béni Maouche est venue à Messaad partager son expérience dans la démarche de labellisation de ce produit. 

Grâce à la labellisation depuis décembre 2016, la figue sèche de Béni Maouche a gagné en notoriété et sa commercialisation a connu un essor sur le territoire national. 

Son prix, qui oscillait avant la labellisation entre 200 et 400 DA, atteint aujourd’hui les 1200 da et plus suivant le volume de la production.

«Depuis la labellisation, la figue sèche s’est fait une place et obtient un bon prix de vente. L’agriculteur arrive à engranger de meilleurs bénéfices  et la renommée du produit n’est plus à faire», nous explique Omar Bekkouche, secrétaire général de l’Association des producteurs de la figue sèche de Béni Maouche, présent à la rencontre de Messaad. 

Notre interlocuteur souligne qu’il reste encore quelques étapes à franchir afin de généraliser la commercialisation du produit avec le logo de l’indication géographique. 

«On essaye de faire en sorte que tous les producteurs de Béni Maouche vendent avec ce logo et faire la différence entre le produit labellisé et celui qui ne l’est pas», indique M. Bekkouche, en notant que seules de petites quantités arrivent à être exportées. 

«Il reste à régler le problème de l’emballage et le conditionnement qui est à parfaire. Il nous faut un emballage spécifique pour une commercialisation plus fluide et efficace», nous dit, pour sa part, Boukider Abdellatif, en précisant que la vente demeure liée à certains événements et occasions spécifiques. 

La participation de l’Association de Béni Maouche à la rencontre de Messaad autour de l’objectif de labellisation de la kachabia et du burnous est une opportunité de partage d’expérience pour servir d’exemple à suivre. 

«Même s’il ne s’agit pas du même produit, l’idée de labellisation est la même. Notre expérience peut servir d’exemple en termes de démarches entreprises», indique M. Bekkouche, en proposant à ses interlocuteurs de la société civile de Messaad de s’organiser en tant qu’association portant le projet de labellisation. 

Il est aussi important pour les porteurs de ce projet de trancher sur le produit à labelliser, l’étoffe tissée avec le savoir-faire traditionnel ou bien le produit fini, que sont la kachabia ou le burnous. 

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