La zone d’activités d’Ouled Mohamed (Chlef) : Un pôle économique dynamique

La zone d’activités d’Ouled Mohamed, située entre l’agglomération du même nom et Haï Zeboudj, dans la ville de Chlef, constitue un pôle économique dynamique et bien intégré dans l’espace urbain. Un exemple qui gagnerait à être étendu aux autres communes de la wilaya, en raison des services et des avantages que procure ce type d’activité à la collectivité locale et aux habitants de la région. En effet, la zone d’activités d’Ouled Mohamed offre une série de services regroupés allant de producteurs et distributeurs en gros de produits pharmaceutiques aux comptoirs de revente de pièces de rechange pour tous types de véhicules, en passant par les commerces de proximité et les distributeurs de matériaux de construction. Tout cela se fait en totale harmonie avec les besoins et les exigences de leur environnement urbain. Et pour bien faciliter l’environnement du travail et du mouvement des personnes dans cet espace, les autorités en place, entre 2013 et 2016, avaient lancé une vaste opération de réhabilitation de cette zone, avec le revêtement des voies secondaires, longtemps laissées à l’abandon. A cela s’est ajouté en 2022 la réfection et la modernisation de l’artère principale desservant aussi bien ce pôle économique que le centre-ville et les agglomérations environnantes. Il faut signaler que l’exploitation à bon escient de ladite zone d’activités a eu des retombées positives sur la création d’emplois, la contribution aux recettes fiscales de la commune et la satisfaction des besoins des citoyens en produits et services essentiels. Au total, il existe une dizaine de zones d’activités à travers la wilaya pour lesquelles il était prévu, depuis 2019, une opération de réhabilitation globale de leurs espaces, susceptibles d’apporter un plus réel à la collectivité et de stimuler le développement socioéconomique des communes. Et cela en attendant la réception de la zone industrielle de 200 hectares à Boukadir, à l’ouest de Chlef. Une réception qui va sans doute relancer les investissements productifs dans l’agroalimentaire.