Pour l’année 2024, sur un total de 613 plages, 455 plages ont été autorisées à la baignade et seront ainsi surveillées. 175 plages ont, par contre, été interdites à la baignade essentiellement pour pollution ou parce qu’elles constituent un danger pour les vacanciers. 10 000 agents professionnels de la protection civile déployés pour surveiller les plages autorisées à la baignade.
La cérémonie officielle du lancement de la saison estivale s’est déroulée hier à Mostaganem sous la supervision du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, et du ministre du Tourisme, Mokhtar Didouche. Chaque année, la Direction générale de la Protection civile met en place un dispositif opérationnel destiné à la surveillance des plages et des activités de loisirs afin d’assurer la sécurité des vacanciers. Il a été lancé le 1er juin et sera assuré jusqu’au 30 septembre de 9h à 19h.
Pour l’année 2024, sur un total de 613 plages, 455 plages ont été autorisées à la baignade et seront ainsi surveillées. 175 plages ont par contre été interdites à la baignade essentiellement «pour pollution ou parce qu’elles constituent un danger pour les vacanciers». Dans ce contexte, la Protection civile a mobilisé dans le cadre de la surveillance des plages 10 000 agents professionnels, soutenus par des saisonniers dont la mission est de «prévenir, surveiller et intervenir sur les plages autorisées à la baignade».
Les équipements sont soutenus par des moyens matériels supplémentaires, notamment en ce qui concerne les canots pneumatiques pour une intervention rapide dans les opérations de sauvetage en mer : 254 canots ont été ainsi mis en service comme moyens de soutien supplémentaires en plus des équipements collectifs et individuels.
L’analyse des statistiques des 5 dernières années a montré que les principales causes de noyade sont toujours «la baignade dans les plages interdites, ou en dehors des heures de surveillance, c’est-à-dire en l’absence de personnel de surveillance, en plus du fait que les victimes n’ont pas suivi les recommandations et les instructions préventives».
A noter que depuis le 1er juin 2024, les personnels de garde ont réalisé 1302 interventions qui ont permis de sauver 699 personnes de la noyade et de prodiguer les premiers secours à 365 personnes.
Malheureusement, il a été enregistré le décès de 14 personnes dont 11 sur des plages interdites à la baignade. Au cours de l’année 2023, le personnel de surveillance a procédé à 74 896 interventions qui ont permis de sauver de la noyade 48 915 personnes, tandis que 214 personnes ont perdu la vie. La baignade dans les piscines et les plans d’eau continue aussi de causer de nombreuses pertes humaines : 75 décès en 2023, en majorité des enfants, et ce, malgré les campagnes de sensibilisation.
Cette année déjà, nous en sommes à 9 décès dont 5 dans les plans d’eau. Dans le cadre du dispositif de lutte contre les incendies de forêts, les cultures agricoles et les palmiers, la protection civile a recruté 20 000 agents, répartis dans 65 colonnes mobiles au niveau des différentes régions du pays.
Les capacités aériennes ont été renforcées par la location de 12 avions Air Tractor, affectés aux aéroports de Mostaganem, Chlef, Béjaia et Annaba, outre 2 avions B200 et l’hélicoptère MI 26 de l’Armée nationale populaire, ainsi que les hélicoptères du Groupe aérien de la protection civile.
Signalons que les directeurs du tourisme des wilayas côtières ont relevé lors de la rencontre préparatoire nationale de la saison estivale 2024 «la nécessité de remédier à certaines lacunes» enregistrées lors la dernière saison estivale au niveau de certaines plages, à savoir, l’insuffisance de l’éclairage public et manque de propreté, ainsi que l’absence de structures commerciales et de moyens de transport.
Parmi les solutions proposées figurent l’élaboration des plans d’aménagement des plages (PAP) et des parkings et trouver une solution définitive pour les eaux usées déversées.