Culture dominante sur la plaine du Cheliff avec une superficie de 6800 ha, l’agrumiculture maintient le cap vers un développement durable étudié, tout en tenant compte des ressources en eau disponibles (eaux des barrages et des forages privés), vu le manque de pluie que connaît la région depuis ces dernières années.
En effet, le programme de développement et de renouvellement des anciens vergers se poursuit normalement au niveau des fermes irriguées, sous la direction des services de la DSA, avons-nous appris lundi auprès de cette direction.
Il en est ainsi des nouvelles plantations d’agrumes qui s’étendent sur la plaine du Cheliff, touchant de plus en plus les anciennes et nouvelles exploitations, notamment celles cultivées dans le cadre de l’investissement privé, selon la même source. Et de préciser que pour la saison agricole 2022 /2023, une superficie de près de 250 ha d’agrumes (oranges et autres) a déjà été plantée en ces fruits.
Le programme de plantation se poursuit, car il y a des espaces qui sont replantés, comme les anciens vergers, et les nouvelles surfaces cultivées en agrumes par des investisseurs privés. L’ouverture du secteur agrumicole aux opérateurs privés est jugée propice au développement et à la modernisation de cette culture, vu les potentialités et les possibilités de croissance dont elle dispose. Nous citerons, à titre d’exemple, les résultats probants obtenus dans la relance et la réactivation des activités de plusieurs fermes agricoles sur la plaine du Cheliff.
Ce qui s’est traduit par l’introduction de nouvelles variétés d’agrumes avec des rendements élevés, notamment les oranges précoces. L’engouement pour l’agrumiculture s’explique notamment par la possibilité qui leur est offerte d’investir dans cette filière qui est au premier rang de la production arboricole, en dépit du manque de pluies saisonnières.
Pour la campagne 2023/2024, par exemple, les agriculteurs concernés ont eu recours de plus en plus aux forages privés, en plus des quantités d’eau octroyées dans le cadre de la campagne d’irrigation annuelle à partir du barrage principal de Sidi Yacoub, au sud-ouest de la wilaya.