La magie du chiffre 12

05/03/2024 mis à jour: 10:49
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C’est l’observation, durant des siècles, de la régularité périodique des crues du N’il (diminutif en amazigh de Nath il : ceux de la rivière), qui revenaient chaque année après 12 apparitions de la Lune qui a fait comprendre aux prêtres du pays des Mis Ra (Egypte), l’importance qu’il fallait accorder au chiffre 12. 
 

Les anciens Egyptiens, qui se définissaient comme étant des Miss Ra, c’est-à-dire fils de  la  divinité  solaire Ra, diminutif de awragh qui signifie en berbère jaune, orange, étincelant, blond,  descendants  des  tribus  de   chasseurs cueilleurs amazigh  ayant migré, suite aux graves crises climatiques, du Maghreb  et  du Sahara  central vers la  grande  rivière située  à l’est de l’Afrique septentrionale, à la  fin  du  paléolithique,  ont  constaté  que  c’est  en  12  lunaisons  que  la  Terre fait une révolution complète autour du Soleil.
 

Le chiffre 12, considéré comme sacré et divin par les anciens Mis Ra, explique la raison pour laquelle la dépouille mortuaire du pharaon était portée par 12 notables et qu’ils ont fait figurer le même nombre dans les signes du Zodiac. 

Ce chiffre 12 a été repris également dans la Thora, écrite et compilée entre le VIIe siècle et le IIe siècle av. J.-C. par les descendants des prêtres monothéistes, suite à l’exode vers la terre de Canaan, aux environs de 1350 av. J.-C., en évoquant les 12 enfants de Yacoub (Jacob) qui sont aussi à l’origine des 12 tribus d’Israël. 
 

De même, on retrouve ce chiffre dans le Nouveau Testament où il est question des 12 apôtres de Jésus Christ que le drapeau européen a repris, symboliquement, en faisant figurer 12 étoiles, pour faire référence, de manière camouflée, au christianisme. 

C’est en tenant compte des observations liées au cycle des astres, durant des siècles, que les Miss Ra ont eu l’intelligence de partager la journée en 12 parties égales et, par symétrie, la nuit en autant d’intervalles, sans tenir compte de la longueur des jours et des nuits durant les saisons. 

De même, le chiffre 12 a conduit les Miss Ra à confectionner un instrument de mesure appelé la corde à 13 nœuds d’une longueur de 12 coudées d’exactitude de 0,5236 mètres, appelée par les égyptologues 
«corde égyptienne». 
 

C’est avec cette corde à 13 nœuds et 12 intervalles qu’a été conçu le seul triangle rectangle à côtés entiers avec une hypoténuse minimale à progression arithmétique : 3, 4, 5. Ce sont ces données géométriques et mathématiques qui sont à l’origine du théorème de Pythagore que l’historien Hérodote considérait comme «l’un des plus grands esprits de la Grèce» et que Hegel disait de lui qu’il était «le premier maître universel» alors qu’il avait passé 22 années à étudier la géométrie et les mathématiques chez ses maîtres du pays des Miss Ra. 
 

2- Le savant grec d’origine syrienne Jamblik (déformation grecque de Yamlik) écrivait à propos de Pythagore : «Il fréquenta tous les sanctuaires avec beaucoup d’ardeur et s’instruisait en toutes choses avec la plus grande attention cherchant à connaître personnellement tous ceux qui étaient réputés pour leur intelligence… c’est ainsi qu’il rencontra tous les prêtres apprenant de chacun ce qu’il savait. Et c’est dans ces conditions qu’il passa 22 ans dans les temples de l’Egypte.» 
 

Cette suite arithmétique figurée par les chiffres 3, 4, 5 dont l’addition donne le chiffre 12 a permis également aux prêtres du pays des Miss Ra de parvenir au chiffre 60 par l’utilisation des mêmes nombres pour en faire une suite géométrique :  3 X 4 X 5 = 60. Voici pourquoi les Miss Ra ont décidé de partager l’heure en 60 minutes et la minute en 60 secondes. 
 

C’est donc en se basant sur la nature que les anciens fils de la divinité Ra ont synchronisé, non seulement le temps avec le mouvement des astres mais également avec la mesure. C’est la raison pour laquelle ils étaient appelés «les maîtres de la mesure et du temps». A ce titre, il est important de noter que la mesure de la coudée d’exactitude de 0,5236 mètres, adoptée par les prêtres égyptiens, avait un rapport direct avec la sphéricité de la planète Terre. 
 

En effet, c’est en multipliant la coudée d’exactitude par 6 (0,5236 X 6) que l’on trouve le chiffre 3,1416… permettant de calculer le périmètre du cercle que les Grecs se sont appropriés, en prétendant qu’il avait été découvert par Archimède. La coudée d’exactitude est donc une constante mathématique universelle, ignorée à dessein par les Occidentaux, malgré son rapport avec la sphéricité de la Terre. 

Cela se vérifie lorsque l’on plonge une sphère de 1 mètre de diamètre dans un cube de 1 mètre de côté, le volume occupé par la sphère dans ce cube est de 52,36%, soit 100 fois la coudée d’exactitude.
 

Dans le même ordre d’idées, il est important de signaler que la soustraction de la coudée d’exactitude du chiffre 3,1416 donne le nombre d’Or (1,618) au carré (3,1416 – 0,5236 = 2,618). 

Cette coudée est une constante mathématique universelle, mise sous le boisseau par l’Occident pour ne rien devoir aux peuples du sud de la Méditerranée, alors qu’elle est à l’origine de la découverte du chiffre 3,1416 et du nombre d’or que les Grecs anciens se sont appropriés en l’appelant Phi, en hommage au sculpteur Phidias alors qu’il aurait dû s’appeler Mi en l’honneur des Miss Ra.

Cela montre la justesse des calculs et la maîtrise que les Berbères d’Egypte avaient de la 3D. La symbolique du cercle avait une grande importance pour les Miss Ra, dans la mesure où il représente les planètes et conjugue à la fois l’infinité de l’Univers dans le chiffre 3,1416…, dont les décimales sont infinies et sa mensuration limitée, comme la vie sur terre, lorsque le périmètre du cercle est représenté par une ligne droite.  
 

3- En jetant un œil sur le cadran d’une montre ou d’une pendule, l’homme moderne est loin d’imaginer que cette division du temps en heures, en minutes et en secondes a été le fruit d’observations séculaires et de recherches et calculs mathématiques de la part des prêtres du pays des Miss Ra, pour mettre en concordance le temps avec la nature.

 Puissent nos jeunes générations s’inspirer de l’esprit de recherche des grands mathématiciens que furent les descendants des tribus de chasseurs cueilleurs amazigh qui ont été à l’origine de l’une des plus grandes civilisations de l’histoire de l’humanité. 


 

KHELIFA Mahieddine  , Avocat

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