La générale de la comédie musicale les années Oueds présentée à Bouira : Zoom sur le mouvement nationaliste algérien

18/03/2024 mis à jour: 18:02
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Une des séquences de la pièce de théâtre Les années oueds présentée à Bouira

Réalisée par le dramaturge Rachid Koutama et produite par le Théâtre régional de Béjaïa, (TRB), la pièce théâtrale intitulée Les années oueds traitant d’une période de la colonisation et de la résistance algérienne, a été présentée, samedi soir à Bouira. En effet, le public était nombreux à la salle des spectacles du théâtre régional Amar Laskri. 

 

La pièce Les années oued traite essentiellement du Mouvement nationaliste algérien et aussi un moyen de rendre hommage aux artistes de cette période», a souligné le metteur en scène Mouhoub Latrech. Les repères artistiques, notamment le chant et la musique, ont été mis en valeur par le producteur et les comédiens. 

Soutenues par une projection vidéos relatant et retraçant une tranche importante de l’histoire de l’Algérie allant des années 1930 au début de la décennie 1970, la pièce théâtrale se veut aussi un hommage aux artistes et interprètes ayant marqué de leurs parcours cette époque. Il s’agit des monuments de la chanson et de la poésie algériennes, à l’image de Aïssa Djarmouni, Slimane Azem, El Hadj El Anka, Ahmed Ouahbi et Akli Yahiaten. La générale musicale Les années oueds, produite par le théâtre régional de Béjaïa,  a été présentée pour la première fois le 18 février dernier au public béjaouis. 

«Nous avons d’autres spectacles, et ce, à l’occasion des soirées ramadhanesques à travers plusieurs villes du pays», a rappelé le metteur en scène, Mouhoub Latreche.
 

Gestion aléatoire des installations culturelles 

Il faut préciser que le spectacle a été retardé en raison d’une panne électrique survenue à la salle. Les défaillances en matière de gestion des installations, relevant du secteur de la culture dans la wilaya de Bouira, sont multiples. L’édifice, qui avait bénéficié dans un passé récent d’une importante opération de réhabilitation et d’équipement, fonctionne mal. 

En plus d’une gestion catastrophique des structures culturelles, la plupart sont dans un état délabré, d’autres sont tout bonnement à l’abandon. Le théâtre en plein air de la ville de Bouira, réalisé à coups de milliards de centimes, est le meilleur exemple illustrant le laisser-aller en matière de gestion des deniers publics dans la région. L’anarchie régnant dans le secteur ne s’arrête pas là. Le programme culturel, mis en place par la direction de la culture à l’occasion du mois de Ramadan, laisse à désirer. 
 

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