Koléa (Tipasa) : Une manifestation pour célébrer deux dates historiques

17/10/2024 mis à jour: 04:03
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La jeune directrice de la maison de la culture de Koléa (Tipasa), Mme Jiba Djouadi, a organisé une manifestation inédite à Koléa, pour célébrer deux dates historiques : la journée nationale de l’émigration (17 octobre) et la journée nationale de la presse (22 octobre). 


Un nombre impressionnant d’exemplaires du quotidien national El Watan était exposé au niveau du hall de la maison de la culture. Le public se contentait de lire les «unes». L’universitaire et ex-élu de la wilaya de Tipasa, Miloud Amamra, qui possède plus de 25 000 exemplaires de journaux nationaux et régionaux, a évoqué « le rôle de toute la presse nationale, qu’elle soit arabophone ou francophone, dans le développement du pays et sa solidarité avec le peuple quand l’Algérie traversait les moments difficiles et tragiques. Le choix du journal El Watan n’était pas fortuit», selon l’intervenant. 

Le correspondant d’El Watan à Tipasa a brièvement rappelé l’histoire du journal, créé par des journalistes, hommes et femmes, issus d’El Moudjahid et paru le 8 octobre 1990. «Une vie caractérisée par des suspensions au début des années 1990, l’emprisonnement et l’assassinat de ses journalistes, la création des suppléments avec des thématiques, qui concernent les opérateurs économiques, les pages régionales pour l’information de proximité, l’Etudiant, l’Environnement et même une édition du Week-end, explique-t-il, beaucoup d’efforts avaient été consentis par l’entreprise El Watan qui emploie 120 salariés, ajoute-t-il. 

Le quotidien El Watan a toujours été un outil de communication qui se soucie de publier l’information authentique de qualité, afin de mettre au courant ses compatriotes et susciter les débats, dans l’intérêt général. En dépit des difficultés que rencontre le journal quotidiennement, il continue de résister avec ses moyens. Les entraves ne l’empêchent pas d’être toujours présent sur les étals des libraires tous les jours, grâce aux sacrifices de ses employés», conclut-il. 

Parmi les intervenants, le moudjahid Moh Clichy a mis l’accent sur les efforts consentis par les familles algériennes établies en France, en particulier à Paris et sa région, d’abord via l’organisation de la Fédération FLN de France et les actions de sabotage menées par ses commandos, jusqu’à l’organisation de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961, malgré le contexte imposé par Maurice Papon. 
 

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