La célébration de la Journée internationale de la femme est placée, cette année, «sur les traces de Lalla Fatma N’soumer», une manière de rendre hommage à cette héroïne emblématique de la résistance nationale.
Un programme riche et varié a été mis sur pied par la direction de la culture et des arts de la wilaya de Tizi Ouzou. Une exposition a été mise en place et des conférences autour de la question de la femme ont été animées par des enseignants d’histoire, des auteurs, et des cinéastes.
Mohamed Lahcen Zeghidi, professeur en histoire à l’université d’Alger et président de la Commission algérienne histoire et mémoire, a pris part à une journée d’étude sur «Fatma N’Soumer». Lors de son intervention, il a expliqué le rôle qu’a joué Lalla Fadhma Nsoumer dans l’organisation de la résistance contre la colonisation française.
L’auteur Slimane Sadoune a parlé de «La femme algérienne dans l’histoire. Cas de Lalla Fatma N’Soumer», tandis que Zineddine Kacimi, maître-assistant à l’université Mohand Oul’hadj de Bouira, a donné une communication sous le thème «Lalla Fatma N’Soumer dans les écrits coloniaux».
Dans le théâtre en plein air Mohia, les visiteurs ont découvert aussi une exposition collective d’art plastique et un forum du livre placé sous le signe «Les plumes féminines à l’honneur».
La direction de la culture a fait aussi l’éclatement de ses programmes vers d’autres infrastructures relevant de son secteur, comme la bibliothèque de lecture publique de Tizi Ouzou et l’annexe de la maison de la culture d’Azazga, qui a abrité un salon de l’art féminin. Djamila Ghezli