La délégation palestinienne, participant aux Jeux sportifs arabes (JSA) organisés en Algérie, a réussi à figurer au Top 10 du tableau général des médailles, à deux journées de la clôture de cette 15e édition de la messe sportive arabe, grâce à son équipe de natation.
A l’issue des épreuves sportives qui se sont déroulées, mercredi, la Palestine pointe à la dixième place avec un total de 15 médailles, dont quatre d’or, trois d’argent et huit de bronze.
Le Comité olympique palestinien a salué cette performance, dont le mérite revient en premier lieu aux nageurs Valérie Tarazi et Yazan Al Baouab.
La même source a mis en exergue le brillant parcours de Tarazi, et ce, pour sa première participation internationale avec l’équipe nationale palestinienne, en s’adjugeant deux médailles d’or, trois d’argent et une de bronze dans les compétitions qui se sont déroulées à la piscine du complexe olympique Miloud Hadefi à Oran.
Son coéquipier Yazan Al Baouab, qui est en pleine préparation pour les prochains Jeux olympiques (Paris 2024), a eu droit aux mêmes éloges, après avoir remporté deux médailles en vermeil.
En plus de ces deux nageurs, leurs coéquipiers, les très prometteurs Mahmoud Abou Gharbia et Farah Fares, ont pu améliorer leurs temps personnels, une performance également saluée par le Comité olympique palestinien, qui a qualifié Valérie Tarazi de «l’icône» de la natation palestinienne.
Et de poursuivre : «Valérie Tarazi est devenue une icône de la natation palestinienne, après avoir laissé ses empreintes dans les JSA grâce à sa belle moisson dans ce rendez-vous, qui a réuni des jeunes et des athlètes arabes et approfondi l’esprit de fraternité entre eux.»
Valérie, qui réside aux Etats-Unis, et dont les origines palestiniennes remontent à la bande de Ghaza, et une jeune athlète récemment diplômée de l’Université d’«Orbon».
Elle aspire à terminer ses études supérieures, a-t-elle confié, faisant preuve d’un grand attachement pour la natation depuis qu’elle avait quatre ans. Et bien qu’elle ait pratiqué d’autres sports, comme le hockey et le tennis, elle a préféré la natation «parce qu’il s’agit d’une discipline difficile et demande de l’endurance, de la coordination, et la compétence technique, en plus du dévouement et de la concentration», a-elle-dit.
«Je suis honorée de représenter mon pays, la Palestine, et de concourir au nom de l’équipe nationale, et j’espère rendre le sport palestinien fier de moi, ainsi que de ma famille, qui vit dans la bande de Ghaza depuis le XVIIIe siècle», a-t-elle encore souhaité.
L’étoile montante de la natation palestinienne espère que cette participation au JSA d’Algérie «sera un point de départ pour les challenges futures», assurant avoir donné le meilleur d’elle-même pour représenter dignement le drapeau palestinien, tout en exprimant sa joie d’avoir bénéficié du «soutien des Algériens aux athlètes palestiniens dans cette épreuve, ce qui a constitué un véritable stimulant pour nous, et tout cela s’est traduit par de belles performances sur le terrain».