Le manteau neigeux sur ce sommet commence à se former en moyenne le 2 octobre. Le réchauffement climatique est l'un des facteurs à l'origine de la lenteur de l'enneigement.
Les premiers flocons sont enfin apparus cette semaine sur le mont Fuji, la montagne emblématique du Japon, marquant un record historique de retard. Alors que la neige est habituellement observée au sommet autour du 2 octobre, cette année, elle a fait son apparition bien plus tardivement, dépassant le précédent record du 26 octobre, observé en 1955 et en 2016. La ville de Fuji, dans la préfecture de Shizuoka, a partagé des photos de la fine couche de neige visible près du sommet, mais l'agence météorologique japonaise (JMA) n’a pas encore confirmé officiellement ce record en raison d'une couverture nuageuse gênant les observations directes【9†source】 .
Les effets du réchauffement climatique sont pointés du doigt comme étant un facteur contribuant à cette tendance. Cet automne, les températures au sommet du mont Fuji étaient plus élevées que la moyenne, suivant un été extrêmement chaud au Japon, qui a atteint des records de chaleur historique. Ces conditions, amplifiées par le changement climatique, pourraient affecter la saison des neiges dans les années à venir. Traditionnellement recouvert de neige presque toute l'année, le mont Fuji n’est généralement dénué de neige qu’entre juillet et septembre, période de randonnée qui attire des centaines de milliers de visiteurs chaque année【9†source】 .
Avec le sommet emblématique du mont Fuji visible depuis Tokyo et souvent associé à l’image de l’archipel, ce phénomène attire l’attention sur les conséquences du changement climatique au Japon et au-delà.