Suite au massacre du 7 octobre, jamais le monde n’a vu de façon aussi flagrante le visage monstrueux et hideux du sionisme. Jamais on n’a vu Israël mentir avec une telle outrance pour justifier le massacre des innocents. Dès sa création, Israël a érigé en science l’art de la victimisation.
C’était un petit pays entouré de méchants Arabes qui ne cherchent que l’occasion de le dévorer. Le summum de la manipulation a été atteint en juin 1967 avec une guerre déclenchée par les dirigeants de Tel-Aviv pour agrandir leur espace vital, inspirés en cela par le Lebensraum, développé par Hitler dans son Mein Kampf.
A l’époque et à l’exception des peuples arabes qui ont vécu l’injustice dans leur chair, le monde entier pleurnichait sur le sort du petit David menacé par le méchant Goliath. L’Occident s’extasiait devant l’art de la guerre d’Israël et ses victoires militaires sur les armées arabes, victoires devenues mythiques grâce aux fanfaronnades et aux mensonges des dirigeants du Moyen-Orient qui n’ont pas hésité à mentir grossièrement à leurs peuples leur victoire imaginaire. La défaite humiliante a laissé un goût amer qui n’a pas disparu jusqu’à ce jour.
Depuis, Israël a compté sur sa supériorité militaire, profitant de l’occasion pour faire de la tragédie de l’holocauste son fonds de commerce révoltant. Même l’extrême droite s’est mise de la partie, trouvant là une occasion de taper sur «l’Arabe antisémite». Un proverbe africain dit que plus un singe s’élève sur un arbre, plus on voit son derrière. Le 7 octobre a révélé le vrai visage d’Israël marqué par la cruauté et la haine des sionistes avec des relents de nazisme et d’un colonialisme moyenâgeux. Le ministre de la Défense Yoav Gallant n’a pas hésité à dire que toute personne ayant participé au massacre du 7 octobre sera éliminée ainsi que toute sa famille. Joignant le geste à la parole, il n’a pas hésité à assassiner Ismaïl Haniyeh, 4 de ses enfants, 4 de ses petits-enfants et 60 membres de sa famille, tous morts lors de bombardements à Ghaza.
En outre qu’ils ont fait leurs les méthodes nazies avec les massacres collectifs, les Israéliens s’inspirent également des méthodes de la maffia israélienne qui, quand elle veut se venger de quelqu’un, le liquide lui et sa famille. Le dernier crime dépasse l’entendement. L’armée israélienne vient de bombarder une école-abri à Ghaza tuant 100 innocents dont de nombreux enfants, déchiquetés. Comme toujours, ils prétendent qu’il y avait des combattants de Hamas sur le site, mais ils n’expriment jamais le moindre regret pour les femmes et les enfants déchiquetés par les bombes. Ils n’ont jamais caché qu’ils sont prêts à tuer, s’il le faut 500 civils palestiniens avec les bombes guidées par l’intelligence artificielle livrées comme toujours et gratuitement par les Etats-Unis s’ils soupçonnent la présence d’un seul responsable de Hamas sur les lieux. Avec le temps, Israël est devenu tellement «arrogant», sûr de lui, «dominateur», pour reprendre les propos du général de Gaulle, il n’hésite plus à cacher ses crimes en méprisant la communauté internationale qui finit par prendre conscience et n’accepte plus d’injustice. Le dernier massacre qui a fait 53 morts dans une école a provoqué un électrochoc. La rapporteur de l’ONU pourtant n’a pas hésité à parler de génocide à Ghaza qu’elle qualifie comme le plus grand et le plus honteux des camps de concentration du XXIe siècle. Beaucoup d’alliés d’Israël n’ont pas caché leur colère. La Grande-Bretagne qui, d’habitude ferme les yeux sur les crimes de l’Etat hébreu, s’est dite cette fois-ci «horrifiée».
Il n’y a plus que les Etats-Unis qui se sont contentés d’exprimer leur «profonde inquiétude», prouvant une nouvelle fois qu’ils perdent leur âme et détournent honteusement la tête quand il s’agit d’Israël. De toute évidence, les pays, qui étaient jusqu’à une date récente des fidèles amis d’Israël, ne veulent plus être des complices et demandent aujourd'hui justice pour le peuple palestinien. Phénomène qui s’est développé en Europe : désormais dans toute les réunions qu'elle soit à caractère syndical ou autre, le drapeau palestinien est brandi. Même les Américains se mobilisent contre les Israéliens, renouant avec un glorieux passé, lorsqu’ils manifestaient pour la paix au Vietnam. Joe Biden a raté une occasion historique pour imposer la paix entre Israéliens et Palestiniens.
Il a choisi l’aveuglement et l’injustice pour terminer son mandat, s’alignant sur ce point avec Donald Trump. Désormais, Israël est perçue par le monde comme un Etat voyou, il croit qu’il défiera éternellement la communauté internationale. Au lieu de saisir l’occasion pour faire la paix avec les Palestiniens, ces chefs parlent de jeter ces derniers dans le désert et de les exterminer avec une bombe atomique ou de les tuer par la faim, ce qui lui paraît légitime, selon un haut responsable israélien.