La décision du Comité olympique international (CIO ), prise à Paris, vendredi dernier, d’autoriser les athlètes russes et biélorusses de participer aux Jeux olympiques prévus en juillet prochain, en France, a fait grincer des dents. Les partisans de l’exclusion des athlètes des deux pays des jeux n’ont pas tardé à contester la décision du CIO.
En février 2022, ils ont réclamé et obtenu la mise à l’écart des athlètes russes et biélorusses, mettant en avant le motif de l’invasion russe en ukraine. Ils ont facilement obtenu gain de cause à la faveur de la machine de propagande.
Un an et demi plus tard, l’armée israélienne a envahi la Bande de Ghaza, bombardé les populations civiles sans défense, détruit des hôpitaux, des écoles, a chassé la population palestinienne de ses terres, a commis un génocide causant des dizaines de milliers de morts et de blessés sans que le CIO et les fédérations internationales ne condamnent les crimes commis par Israël. Le deux poids deux mesure observé par les instances sportives internationales renseignent sur l’iniquité des positions et décisions adoptées en la circonstance.
Devant le silence assourdissant qui couvre les crimes d’Israël, on comprend bien des choses. Surtout la politisation du sport contre cela sert les intérêts des assassins d’enfants et les criminels qui jouissent d’une impunité sans limite. S’exprimant sur la decision du CIO d’autoriser les athlètes russes à participer aux Jeux olympiques de Paris 2024 sous la bannière neutre, un responsable du sport au pays de Poutine a craché le venin sur le CIO qualifiant sa décision de «honteuse et d’irrespectueuse.
Obliger nos athlètes à participer aux Jeux olympiques sans les couleurs de la Russie est un acte dégradant qu’on ne doit pas accepter». Les jours et les semaines à venir ne seront pas de tout repos pour le CIO.