71 étudiants, parmi lesquels on compte 29 jeunes femmes de 32 étrangers (venus de pays africains) ont reçu ces derniers jours leurs diplômes de Magister, et ce après deux années d’études à l’Institut panafricain des sciences de l’eau, de l’énergie et des changements climatiques de l’université Aboubekr Belkaïd, dans différentes filières, notamment l’ingénierie de l’eau et les politiques de l’eau, l’ingénierie de l’énergie et les politiques de l’énergie et l’ingénierie du changement climatique.
La cérémonie a été rehaussée par la présence de hauts responsables de l’université africaine, des professeurs émérites du continent, d’Argentine et d’une forte délégation des instituts panafricains.
L’Afrique en compte trois dont celui de Tlemcen. Les autorités algériennes étaient représentées par le wali, le recteur, ses adjoints et les partenaires économiques de l’Institut. L’institut panafricain de Tlemcen, qui a une vocation internationale, forme 80% d’étudiants africains et 20% d’Algériens pour devenir des experts et spécialistes dans ces filières enseignées et sanctionnées par un master ou doctorat d’Etat en informatique, changement climatique et sciences de l’eau.
Financé par l’Algérie, l’Union africaine et l’Allemagne, cet établissement répond aux exigences internationales de formation et aux préoccupations du continent africain.
Tout récemment, en visite à l’université de Tlemcen, le président du parlement africain, Chief Fortune Charumbira, a tenu à remercier l’Algérie pour «son soutien indéfectible et son rôle historique dans la libération des peuples africains, ainsi que les efforts inlassables, en vue de fournir une assistance matérielle ou des formations dans différentes spécialités».