Depuis plus de deux mois, la côte turquoise, notamment la plage Eden qui relève de la commune de Bologhine est envahie par une marée d’algues brunâtres, qu’on désigne par le terme ‘‘Sargasses’’ qui sent l’œuf pourri.
Des monticules de cette végétation marine ont, en effet, pris d’assaut cette plage prisée par les riverains et autres estivants dont les enfants qui viennent des communes environnantes. Depuis le 1er juin, date d’ouverture officielle de la saison estivale, aucune âme n’ose s’aventurer à faire trempette dans cette eau boueuse.
Et comment lorsqu’on sait que des tonnes d’algues brunâtres en état de décomposition se sont amoncelées au fil des jours dans cette bande balnéaire, repoussant de facto les baigneurs qui ont l’habitude de s’offrir des moments de farniente !
L’on ignore la cause de cette déferlante qui couvre entièrement la plage Eden. Dernièrement, des équipes de l’Epic HUPE (Hygiène urbaine et protection de l’environnement), ont été dépêchées sur les lieux pour ramasser ces algues en décomposition qui se sont installés en masses compactes.
Peine perdue, l’opération s’est révélée infructueuse, en dépit des centaines de sachets collectés par les tâcherons de la wilaya. Cela étant, les commentaires que déclenche la vox populi fusent de partout non sans évoquer le volet relatif à la santé publique, sujet récurrent des riverains…
Le hic est que le panneau d’indication installé par les services de la HUPE de wilaya, tout près de l’accès à la plage, invite les baigneurs à s’y rafraîchir. Une plaque 2024 sur laquelle on peut lire, comble de l’absurde, ‘‘Baignade autorisée’’. Dont acte.