Des centaines, voire des milliers d’associations de bienfaisance activent à travers les différentes régions du pays, qui pour apporter leur aide aux familles démunies, qui pour soulager les indigents, qui pour soutenir les malades ou leur conférer un peu de réconfort, qui pour voir un sourire sur le visage des enfants malades et sans assistance...
Il est vrai qu’il est des associations qui rechignent à l’effort associatif, sont en porte-à-faux avec l’action diligente, celle d’aider son prochain. Leur credo est de bénéficier d’une source d’opportunités parfois insoupçonnées, en mettant en avant indûment le bien-fondé de leur association.
Mais le but de notre papier n’est pas de mettre le doigt sur les tares et les déviances relevées par-ci, par-là contre les imposteurs. Ce qui nous intéresse c’est l’engagement, la détermination et surtout la probité dont font montre certaines associations animées par l’action humanitaire et l’esprit altruiste : apporter quelques rais de lumière aux moins nantis.
Aussi bien sur le plan aussi bien matériel que moral, sur le plan éducatif que celui didactique. Témoin l’association ‘‘Les enfants de la lune’’ qui fait face au criant manque de moyens de protection des enfants atteints de la maladie génétique, Xeroderma Pigmentosum, ou l’association Saned de Bologhine qui s’emploie depuis 2021, à apporter son aide aux enfants atteints de déficience mentale, trisomie 21 et autisme.
L’association, qui s’escrime pour disposer d’un local et pouvoir exercer dans la sérénité, voit son appel et ses multiples courriers buter contre l’inertie des collectivités locales. Une autre association qui fait du geste humanitaire sa raison de vivre.
Il s’agit de l’association Rayan el Kheyr sise à Draria qui se plie en quatre, et ce, grâce à des âmes charitables qui donnent de leur temps pour apaiser la souffrance de ceux qui vivent dans la dèche.
Et Dieu seul sait que ces derniers ne sont pas rares dans nos cités. Shahrazade, la fondatrice de l’association Rayan El Kheyr, sa jeune sœur Chahira parcourent hameaux et villages de l’Algérois et bien au-delà, à la recherche des êtres en détresse.
Avec leurs maigres moyens dont elles disposent, poussées par leur maman à se sacrifier un tant soit peu pour l’autre, et assistées par ceux et celles qui œuvrent pour des actions de bon Samaritain, ces deux jeunes bienfaitrices ne ménagent aucun effort pour aller soulager des foyers extrêmement pauvres, apporter des kits de nourriture pour les nécessiteux, mobiliser leurs forces pour la réalisation de forage d’un puits d’eau dans les zones enclavées du pays, rendre visite aux institutions abritant les personnes âgées et aux enfants malades atteints de pathologie chronique, etc.
Les associations qui s’investissent dans ce créneau philanthrope sont légion. Leur seul souhait est de bénéficier d’un établissement pour pouvoir s’exprimer pleinement aux fins de secourir leur prochain.