- Ghaza : Le nombre de journalistes tués s’élève à 71
Un autre professionnel des médias est tombé en martyr, hier matin, dans de nouveaux bombardements de l’entité sioniste contre la Bande de Ghaza, après l’expiration de la pause humanitaire, portant le nombre de journalistes morts en martyrs depuis le début de l’agression sioniste, le 7 octobre dernier, à 71 morts. «Abdullah Darwish, caméraman pour la télévision Al-Aqsa, est tombé en martyr, vendredi matin, lors d’une attaque menée par des avions de guerre de l’armée sioniste, après la fin de la pause humanitaire à Ghaza», a indiqué le bureau des médias à Ghaza sur son compte Telegram.
Le communiqué indique qu’en «ciblant les journalistes, l’entité sioniste cherche à dissimuler la vérité, à les intimider et à les empêcher d’exercer leurs fonctions». «Au moins 32 Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines de blessés ont été enregistrés, vendredi à Ghaza, quelques heures seulement après la reprise par les forces d’occupation sioniste de leurs raids contre plusieurs zones et quartiers», ont fait savoir les autorités palestiniennes. Selon des témoins cités par des médias, les forces d’occupation sionistes ont bombardé de nombreux quartiers dans la zone de Ghaza, ciblant des enfants et des femmes.
- ONU : Le nombre de déplacés s’élève à 1,8 million
Le nombre de personnes déplacées dans la Bande de Ghaza a atteint 1,8 million de personnes, soit environ 80% de la population de l’enclave, a indiqué un rapport publié jeudi dernier sur le site officiel du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). «On estime que jusqu’à 1,8 million de personnes à Ghaza, soit près de 80% de la population, sont déplacées à l’intérieur de leur propre pays», indique le bureau.
Il est difficile d’établir un bilan précis des personnes déplacées, car certaines sont hébergées par des familles d’accueil, tandis que d’autres sont rentrées pendant le cessez-le-feu, tout en continuant d’être officiellement répertoriées dans des abris par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et d’autres organisations.
Selon l’OCHA, près de 1,1 million de personnes déplacées sont enregistrées auprès de 156 agences de l’UNRWA dans la Bande de Ghaza, dont 946000 (environ 86%) sont hébergées dans les 99 abris de l’agence dans le sud de l’enclave. 19000 autres Palestiniens déplacés sont hébergés dans 124 écoles et hôpitaux publics, salles des fêtes, bureaux et centres d’accueil. Les autres personnes déplacées sont hébergées par des familles d’accueil.
- Antonio Guterres : 111 employés de l’ONU tués à Ghaza
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que 111 employés de l’Organisation mondiale étaient morts depuis le début de l’agression de l’entité sioniste contre la Bande de Ghaza. «C’est avec douleur et tristesse que j’annonce que 111 membres de la famille des Nations unies ont été tués à Ghaza depuis le début des hostilités.
Il s’agit de la perte de personnel la plus importante dans l’histoire de notre organisation», a-t-il déclaré lors de son allocution devant le Conseil de sécurité des Nations unies. «Les civils, y compris le personnel de l’ONU, doivent être protégés. Les installations civiles doivent être protégées, les installations de l’ONU ne doivent pas être touchées», a-t-il ajouté.
Le 7 octobre, l’entité sioniste a lancé une agression dévastatrice contre l’enclave palestinienne, entraînant une destruction massive des infrastructures et des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.
- Autorités sanitaires : Israël détient toujours 26 membres du personnel médical
Vingt-six membres du personnel médical palestinien sont toujours détenus par l’entité sioniste depuis le début de son agression contre la Bande de Ghaza, ont indiqué, jeudi dernier, les autorités palestiniennes. Les autorités sanitaires à Ghaza ont déclaré, dans un communiqué, que «l’occupation détient toujours 26 membres du personnel de santé, dont le directeur général du complexe médical d’Al-Shifa, Mohammed Abou Salmiya».
Les autorités ont appelé toutes les instances internationales à «œuvrer sérieusement et immédiatement pour leur libération». Le 14 novembre, l’armée sioniste a pris d’assaut le complexe médical Al-Shifa, à l’ouest de la ville de Ghaza, après l’avoir assiégé pendant plusieurs jours.
Le 25 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’elle n’avait aucune information sur le sort du directeur de l’hôpital Al-Shifa, Mohammed Abou Salmiya, arrêté par les forces sionistes. L’organisation a déclaré qu’«Abu Salmiya a été arrêté (par l’armée sioniste) le 22 novembre, avec 5 autres agents de santé, alors qu’ils participaient à une mission dirigée par les Nations unies pour évacuer des patients».