Violemment attaqués par un chien à Guelma : Deux enfants gravement blessés et traumatisés

01/04/2023 mis à jour: 22:57
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Photo : D. R.

Mercredi dernier, en fin d’après-midi, deux enfants, âgés de 7 et 4 ans, ont été victimes d’une attaque féroce d’un chien dans la ville de Guelma.

C’est à la cité Khala que le drame, d’une rare violence, a eu lieu sous les yeux consternés des riverains. «Ils sont descendus vers 16h de l’appartement pour acheter des bonbons. En revenant, un chien berger Malinois, qui s’est probablement défait de sa laisse, a attaqué mes enfants», a déclaré le père des deux petites victimes.

Et de préciser certificats médicaux et d’orientation en main dont El Watan détient des copies : «La prise en charge médicale a nécessité des lavements des blessures saignantes, en plus d’une vaccination antirabique.

Le médecin de la polyclinique nous a orientés également vers le médecin légiste.» En effet, le médecin du secteur public et après examen et anamnèse dans la même journée des deux enfants en état de choc, voire traumatisés, a bien précisé qu’il s’agit, concernant la petite fille de 7 ans, «de 6 morsures d’un chien mâle.

Les plaies profondes saignantes sont situées à la face interne de la cuisse droite nécessitant en urgence des traitements appropriés, plus un vaccin antirabique», quant au petit garçon, il présente «trois morsures superficielles saignantes à la fesse droite». Le médecin a recommandé une orientation pour une expertise médicolégale.

Quant au propriétaire du chien, selon les premiers éléments d’informations recueillis, il s’agit d’un jeune âgé de 17 ou 18 ans, qui en est responsable. Bien évidemment, le père des victimes s’est présenté à la police pour déclarer les faits. «Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé entre la police et le propriétaire du chien.

Quelles ont été les actions entreprises contre lui ? Je ne sais pas ! Mais une chose est certaine, c’est qu’ils (la police du service des mineurs au niveau du central) m’ont signifié qu’ils ne pouvaient rien faire sans un dépôt de plainte officielle», conclut le père des enfants, visiblement médusé.

Quoi qu’il en soit, voilà une situation qui incite à moult questionnements : qu’en est-il du carnet de vaccination du chien ? Qu’en est-il du port obligatoire de la muselière et surtout l’absence du maître avec son chien dans la rue et qui n’a pu intervenir qu’après l’attaque de l’animal.

En clair, si l’on se réfère au volet de la responsabilité civile, dans ce cas précis, la justice devrait s’autosaisir et éviter aux enfants et aux parents des procédures à n’en plus finir. 

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