Plus de 50 nouveaux articles sont élaborés et plus de 50 autres sont modifiés dans la version validée du statut particulier et du régime indemnitaire, adoptée la semaine dernière par le Conseil des ministres qui concerne principalement les enseignants universitaires, tous grades scientifiques confondus, a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Le ministre, Kamel Badari, qui intervenait, hier, sur les ondes de la radio nationale Chaîne 1, explique que cette nouvelle étape contribuera d’une manière qualitative à la valorisation de l’enseignant et surtout à la reconnaissance de son statut. Ce nouveau texte permet, selon M. Badari, de prendre en charge les préoccupations exprimées par la corporation notamment le volet relatif aux salaires et aux primes des enseignants universitaires.
Ils encouragent par ailleurs l’innovation et permettent d’associer l’université à la dynamique économique enclenchée au niveau nationale en promouvant l’entrepreneuriat et la création de bureaux d’études au sein des universités.
Cet état d’esprit et la culture entrepreneuriale et d’innovation adoptés par les étudiants, rassure le ministre de l’Enseignement supérieur, sont considérablement encouragés. «Nous visons non seulement à former des étudiants mais surtout à promouvoir des porteurs de projets et par conséquent des créateurs d’emplois», a-t-il indiqué.
Le ministre dit mettre cet objectif parmi les priorités du secteur pour répondre aux besoins économiques du pays. «Le train est déjà lancé. Nous avons plusieurs échos positifs», affirme le ministre de l’Enseignement supérieur qui évoque 39 innovations par des laboratoires de recherches relevant du ministère de l’Enseignement supérieur.
Il existe en effet 1800 laboratoires associés ainsi que 19 autres centres de recherche pour répondre aux défis d’une économie performante. L’université algérienne, prépare, garantit Kamel Badari, une élite qui maîtrisera les métiers de l’avenir.
Il évoquera d’ailleurs la création de plusieurs écoles supérieures qui enseigneront l’intelligence artificielle et la robotique. Le ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique Kamel Badari a affirmé également au son autre défi qui est de faire de 2024 «l’année d’orientation vers l’université moderne de quatrième génération». Il a souligné que l’université se prépare en 2024 à s’orienter vers l’université moderne de 4e génération en «un bref délai».
M. Badari a ajouté que «l’université est devenue une plateforme d’enseignement créatif, intégré et ouvert à travers les résultats obtenus», affirmant que le secteur de l’enseignement supérieur œuvre à «la numérisation des structures universitaires en vue d’améliorer la qualité d’enseignement et relever le niveau de performance». Dans cadre, il indiquera que les enseignants-chercheur bénéficieront à partir du 1er février d’une formation sur les TIC qui durera jusqu’au mois d’avril.