Université Mohamed-Boudiaf d'Oran : Ouverture du cycle de formation des nouveaux doctorants

18/04/2022 mis à jour: 05:57
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La cérémonie officielle annonçant l’ouverture du cycle de formation des nouveaux doctorants, ceux retenus sur concours pour l’année 2021/2022 a été organisée samedi 16 avril à l’USTO en présence de Abdelhafid Aourag, DG de la recherche au ministère de l’enseignement supérieur.

Pour le cas spécifique à l’USTO, ce sont 116 postes qui ont été dégagés contre seulement 72 l’an dernier. Une augmentation substantielle qui n’a pas échappé au recteur de l’USTO, Hammou Bouziane mais qui, dans son intervention, a déploré le fait que seulement 30% des postulants dont les demandes de candidatures avaient été acceptées s’étaient présentés aux différents concours organisés en mars dernier.

Sur plus de 8 000 dossiers soumis, plus de 5 000 avaient été acceptés mais nombre de candidats ne s’étaient finalement pas présentés. Abdelbaki Benziane, ministre de l’enseignement supérieur, a intervenu en visioconférence pour saluer cette initiative qui consiste à s’appuyer symboliquement sur la journée du 16 avril (youm el ilm) pour annoncer l’ouverture des formations doctorantes incluant le résidanat pour la médecine. 

A ce sujet, c’est d’abord le souci de doter toutes les régions du pays en médecins spécialistes qui a été mis en avant. L’intérêt accordé ensuite aux spécialités dites rares devait entrer dans une stratégie globale mise en oeuvre pour promouvoir la qualification et la recherche en Algérie. «Les doctorants doivent être accompagnés du début jusqu’à la fin de leurs parcours et en toute transparence», a-t-il indiqué en insistant sur la qualité des problématiques qui seront posées mais aussi sur la nécessité de publier. Publish or perish (publier ou périr). 

Ce slogan des universités américaines, qui est en même temps un logiciel gratuit d’analyse de citations des travaux de recherche, est mis en avant de manière positive dans l’intervention de Abdelhafid Aourag s’adressant essentiellement aux nouveaux doctorants. Les outils, astuces et réseaux sociaux de la recherche, est l’intitulé de sa conférence axée principalement sur les démarches à suivre et les attitudes à adopter pour réussir «l’épopée» de la recherche scientifique, «un long chemin parsemé d’embuches et qui exige un effort immense pour surmonter les difficultés». 

L’intérêt d’avoir une identité numérique en tant que chercheur, de disposer d’une adresse mail professionnelle portant le sceau de l’université à la quelle on est affilié ou d’adhérer dès le départ aux réseaux sociaux destinés à la recherche scientifique a été bien mis en évidence. En plus d’être des espaces de liberté d’expression, les réseaux sociaux dédiés à la recherche sont aussi des espaces de production des savoirs, de confrontation et d’évaluation utiles pour affiner les connaissances avant publication. Pour étayer ses propos, le conférencier s’est basé sur une étude menée par la revue Nature montrant les bienfaits des réseaux sociaux de la recherche suivie d’un classement faisant par exemple ressortir le site de réseautage ResearchGate parmi les meilleurs.

Pour Abdelhafid Aourag, le doctorant ne doit compter que sur lui-même et les outils numériques sont là pour lui faire gagner du temps et d’éviter de dépendre exclusivement de son encadreur. C’est le cas évoqué du logiciel Mendeley, disponible gratuitement et qui est en même temps une véritable bibliothèque virtuelle. A côté de tout ceci, il reste l’investigation du chercheur et sa capacité à capitaliser son temps pour remplir sa mission. 

Il s’agit en premier de la lecture qui, selon le même intervenant, doit occuper 50% du temps à commencer par au moins 5 articles par jour au début du parcours. Viendront ensuite les publications et le classement du chercheur selon des indices qui tiennent compte du nombre de publications mais aussi de leurs pertinences en rapport avec le nombre de citations. 

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