Le procès de Mohamed Abdellah, qui devait se tenir tenir au tribunal militaire de Blida pour son affaire de désertion des rangs de la gendarmerie, a été renvoyé lundi à une «date ultérieure» à la demande de ses avocats.
Activiste sur les réseaux sociaux, Mohamed Abdellah, expulsé au mois d’août dernier de l’Espagne, où il s’est réfugié, a écopé d’une peine de 20 ans de réclusion prononcée par contumace par la même juridiction, il y a plus d’une année.
Demain, il sera déféré devant le tribunal de Bir Mourad Raïs, à Alger, pour ses activités sur les réseaux sociaux avec Malik Merahi, de Aïn Témouchent, détenu à Bouira.
A rappeler que Abdellah a été jugé dimanche dernier par le même tribunal pour les mêmes faits, et le procureur avait requis contre lui une peine de 10 ans de prison (et non pas 20 ans comme indiqué dans l’article de notre édition d’hier).
Son avocat s’est offusqué contre le recours systématique à l’article 79 du code pénal (et non 73 cité par erreur), portant atteinte à la sûreté de l’Etat, alors qu’il n’est pas défini et ne comporte aucun cas dans lequel il peut être appliqué.