Hier, cela faisait trois jours que les travailleurs de l’Entreprise publique de transport urbain ETUS-Tiaret étaient en grève du fait du «refus de la direction de les autoriser à tenir une assemblée générale élective et procéder à l’élection d’un nouveau syndicat à même de mieux les représenter». Cela suppose «le gel des activités de l’actuel syndicat avant terme», dénoncent certaines voix.
Grève qui a généré, comme on a pu le constater, un dysfonctionnement dans le transport des citoyens et même des étudiants et élèves en période d’examens sur les lignes desservies par cette entreprise jugée modèle en matière de gestion, tant par la tutelle, les responsables locaux que par les citoyens, qui ont pu mesurer ces dernières années la qualité relationnelle avec l’ETUS.
La situation a valu donc un grand désagrément aux usagers de ce mode de transport, qui a amené la direction des transports à solliciter le parc du privé en fonction pour suppléer le vide laissé par les bus de l’ETUS. Sollicité, le secrétaire général de l’union de wilaya UGTA Tiaret, Khaldi Abdelkader, a déclaré que son organe «a contacté le directeur de l’ETUS pour l’organisation d’une AG, mais ce dernier restait inflexible et voudrait que celle-ci s’organise le 15 juillet prochain».
Notre interlocuteur précise que «l’assemblée générale élective des travailleurs est un droit reconnu par la loi et les textes qui s’organise dans le temps, en prenant soin de constituer une commission de préparation et de recueil des candidatures».
Grève intervenue dans un contexte marqué par des nouveautés introduites par les nouveaux textes régissant le monde du travail, qui exclut le recours à la grève sans souscrire à certains préalables.