Le branle-bas de combat a été déclenché depuis vendredi quand des agents sécuritaires ont été alertés sur cette découverte mystérieuse de carcasses d’animaux désossées au niveau de la route Aïn Guesma à la sortie sud de la ville.
Après la découverte de quatre carcasses d’origine inconnue, les responsables sanitaires ont été dépêchés, avant-hier, pour ratisser presque tous les étals de boucheries et les quatre brigades ont pu, après seulement trois heures de contrôle, contrôler pas moins de 300 kilogrammes de viandes bovine, ovines, abats et «merguez».
Le branle-bas de combat a été déclenché depuis la veille quand des agents sécuritaires ont été alertés sur cette découverte mystérieuse de carcasses d’animaux désossées au niveau de la route Aïn Guesma à la sortie sud de la ville.
Les saisies ont été opérées principalement dans les marchés de Sonatiba, Volani et au niveau des boucheries situées à Trig El Beidha.
Les brigades étaient constituées d’agents du bureau d’hygiène communal de Tiaret, de ceux de l’inspection vétérinaire relevant de la DSA et de la direction du commerce et des prix et de la promotion des exportations.
C’est la deuxième énigmatique découverte de carcasses d’animaux après celle enregistrée au niveau de la commune voisine, Tagdempt au mois de Ramadhan passé.
Ce jour là, il a été découvert les carcasses de quatre baudets désossées. Jusque là, motus et bouche cousue sur la destination finale de ces viandes non conventionnelles qui finissent très probablement en viande hachée et saucisses.
En attendant ce que dira le rapport d’une probable enquête, de folles rumeurs circulent sur le genre d’animaux utilisés à ces pratiques criminelles.
Que ne ferait-on pas pour gagner de l’argent facile alors que jusque-là les équipes de contrôle s’échinent à épauler le corps médical dans les opérations de sensibilisation des citoyens.