Tiaret : Campagne de dératisation et de désinsectisation

16/12/2023 mis à jour: 01:06
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Photo : D. R.

A l’heure où les autorités locales et mouvement associatif local accordent leurs violons pour tenter d’atténuer les effets ravageurs sur le cadre de vie, de plus en plus dégradé, en lançant une grande opération de réhabilitation d’espaces verts, équipements publics et établissements éducatifs voire de grands boulevards, voilà que l’APC lance à son tour une grande autre opération d’appoint.

Il s’agit, en effet, d’une campagne devant durer une semaine pour lutter les contre rongeurs et insectes infestant le paysage et surtout les réseaux d’assainissement, non sans effets néfastes sur le cadre de vie au niveau du chef-lieu de wilaya.

C’est dans ce cadre qu’agissant sur de nombreuses plaintes que le BHC, sous l’impulsion de la commission hygiène de l’assemblée, a lancé des opérations de dératisation depuis les hauteurs de la ville au niveau du dispensaire menant vers la cité Hachemi Larbi, en passant par Hamdani Adda jusqu’au lieu-dit «RassEssoug». Cette opération a été menée par l’une des dix équipes mobilisées pour cette tâche.

Une équipe composée d’un inspecteur, un vétérinaire et un agent qui a traité pour l’entame pas moins de 62 points suivie par une deuxième opération, au deuxième jour, avec 147 points jusqu’au site dit «Le Regina». Injecter du raticide sur les réseaux d’assainissement et de collecte d’eaux pluviales devenus des nids pour rongeurs aura été une action salutaire d’autant qu’au niveau de l’hôtel de ville, une autre grande campagne de lutte contre les animaux errants a été initiée.

«En plus des 74 mises en demeure émises à l’endroit de certains propriétaires de bergeries installées à la lisière de la ville et des forêts suburbaines les invitant à les éradiquer et à défaut se voir confisquer ces bêtes dont certaines iront à l’abattoir est venu s’ajouter le problème induit par les tueries avicoles», dira Abderrahmane Bekhalfa.

Cet élu précise que «les propriétaires de ces tueries sont coupables d’atteintes à l’urbanisme». Il s’agit «des plumages avicoles abandonnés sur des terres agricoles alors que le centre d’enfouissement technique est tout indiqué», dira cet élu en charge de l’environnement et de l’hygiène public.             

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