Le projet de raccordement de la commune de Tamokra au réseau du gaz naturel a du plomb dans l’aile. Selon des témoignages de citoyens de cette circonscription, corroborés par les déclarations d’un responsable de l’APC, les travaux des lots restants traînent en longueur. «Certes, notre commune enregistre un taux de pénétration en gaz appréciable de l’ordre de 65%.
Néanmoins, les lots en rapport avec l’alimentation d’une partie du chef-lieu de la commune, ainsi que ceux des villages Tizi-Aïdel et Tawrirt sont pratiquement à l’arrêt. La situation dure depuis de longs mois et toutes nos tentatives pour obtenir la relance de ces chantiers n’ont pas abouti», se lamente un membre de l’exécutif communal.
Par ailleurs, signale-t-il, pas moins de 84 bâtisses situées à hauteur du chef-lieu de la commune, ainsi que dans les villages Boukerdous et Bicher, ne sont pas encore intégrées dans ce projet du gaz de ville. «Ces maisons sont des constructions relativement récentes, érigées après l’étude du projet.
Nous avons demandé à ce qu’elles soient incluses dans les opérations de raccordement, quitte à laisser la remise en état des routes à la charge de l’APC. Nous partons du principe d’égalité que tous les citoyens de la commune ont le droit de disposer de cette énergie», plaide le responsable de l’APC.
Exaspéré par de longues années d’attente, un quadragénaire du village Tizi Aïdel crie à l’injustice : «Il y a manifestement un manque d’équité dans cette affaire. Sinon comment expliquer que des localités disposent de cette énergie depuis fort longtemps, alors que d’autres comme la nôtre, en soient encore privées», s’offusque-t-il.