Le procureur général près la cour d'Alger a requis, hier, des peines allant de 5 à 15 ans de prison ferme à l'encontre de plusieurs membres de la famille Tahkout dans une affaire relative à la dissimulation de voitures de luxe.
L’enquête sur la fortune cachée de l’affaire Mahieddine Tahkout, en détention à Khenchela, prend l’allure d’un important scandale qui a éclaboussé non seulement les membres de la famille de l’homme d’affaires, mais aussi l’ex-administrateur judiciaire, auquel la gestion du groupe Cima Motors et ses filiales a été confiée.
Les services de sécurité ont perquisitionné plusieurs hangars appartenant à l’homme d’affaires MahieddineTahkout à Alger et Béchar, et procédé à la saisie de nombreux véhicules, camions et motos ainsi que des conteneurs de pièces de rechange, d’une valeur de 10 milliards de dinars.
Mardi 15 février 2022, le pôle financier lance une grande opération de perquisition, mise sous scellés, saisie et confiscation de biens appartenant à de nombreux hommes d’affaires et hauts fonctionnaires ainsi que les membres de leurs familles, poursuivis et condamnés (pour certains définitivement) dans des affaires de «corruption» et de «blanchiment d’argent».
Le tribunal de Sidi M’hamed (cour d’Alger) a condamné, hier, Bilal Tahkout, fils de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout, poursuivi dans l’affaire Cima Motors, à une peine de 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 500 000 DA.