Au fil des ans, les zones agropastorales de la commune de Souidania (ex-St Ferdinand) se réduisent depuis les années 1990, à une portion congrue, et les pâturages au paysage pittoresque se voient bouffés par le béton gargantuesque. Aussi, les superficies consacrées aux exploitations de vignoble, d’élevage en étable et autres fermes de production laitière, se rapetissent, elles aussi, à la faveur du PDAU (Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme) qui, depuis une vingtaine d’années, n’a de cesse de «bouffer» les zones à vocation agricole.
Souidania (*) est une petite commune, nichée au centre du Sahel algérois, sur un plateau de 120 mètres d’altitude. Son territoire, autrefois propice à la culture de légumes primeurs et autres produits maraîchers, est cerné de grands ravins parcourus de trois cours d’eau, à savoir, l’oued Lahrach, l’oued Boukandoura et l’oued Laâgar littéralement le ruisseau des femmes stériles.