Le phénomène de pollution que génère le rejet des margines et des grignons d’olive dans la nature a atteint des proportions préoccupantes dans la vallée de la Soummam. L’apparition des huileries industrielles ces dernières années n’ont fait qu’aggraver la situation. Si rien n’est fait en urgence, toute la faune et la flore hydriques vont disparaître dans nos oueds et cours d’eau, en accélérant, ainsi, l’action de l’érosion et l’envasement des lacs d’eau. Tout en polluant les nappes phréatiques et les sources d’eau. Pourtant, des solutions peu couteuses et simples à mettre en œuvre, existent. Samira Chader, directrice de recherche dans les énergies renouvelables (bioénergie et environnement) a réussi une expérience: des microalgues endémiques Chlorella et Scenedesmus qui purifient presque à 100% les eaux usées. Explication dans cet entretien.