La charte de l’eau est un volet stratégique dans notre secteur. Beaucoup de projets seront mis en œuvre, notamment la construction des SDEM.
Nous sommes menacés par les pénuries d’eau. Notre pays est situé dans une zone qui fait face aux aléas climatiques, la sécheresse, les inondations et les autres catastrophes naturelles. Notre intérêt consiste à préserver les eaux souterraines.
Les ressources superficielles s’évaporent. Il y a les redevances industrielles et agricoles. Dans la charte de l’eau, il y a l’idée de l’économie et la rationalisation de l’eau qu’il faut mettre à tous les niveaux.
Or, 68% de l’irrigation des terres agricoles s’effectuent à travers les eaux souterraines, que nous devons protéger cette eau de la pollution.
Un programme à horizon 2030 est destiné à la réalisation de 34 stations de déminéralisation des eaux saumâtres qui seront érigées dans les Hauts-Plateaux et le sud du pays, il sera mis en place avec la création des villes et activités économiques dans le Sud et les Hauts-Plateaux du pays.
La production de l’énergie renouvelable au niveau des barrages devra être conforme à la réglementation. Les panneaux solaires exigent l’entretien. Les SDEM devront introduire les énergies renouvelables dans leur fonctionnement.
L’efficacité énergétique est de mise dans certains cas. Il ne s’agit pas d’installer l’énergie éolienne, solaire ou autres, avant d’établir une étude socioéconomique financière ou une étude économique de l’eau, pour ce qui est de l’autoroute de l’eau, ce projet concerne l’interconnexion, afin d’assurer non seulement la disponibilité de l’eau mais surtout la solidarité hydrique.