Le raccordement de la commune d’Ighram à l’eau du barrage Tichi Haf, dont on escompte qu’il contribuera au règlement au problème d’approvisionnement en eau, n’est semble-t-il, pas pour demain. En effet, les travaux piétinent encore, plusieurs années après l’ouverture du chantier.
«Certes, la conduite d’adduction est mise en place, mais la réalisation des infrastructures de stockage accuse un retard considérable», relève Madjid Hamidouche, le maire d’Ighram, indiquant que le chantier en est au stade des terrassements. Des sources concordantes informent que les travaux sont à l’arrêt depuis un bon bout de temps.
«L’entreprise en charge des travaux n’a plus donné signe de vie depuis plus de 8 mois», apprend-on. Une note d’espoir cependant : deux nouvelles chaines d’adduction pour acheminer l’eau à partir de puits artésiens, seront réceptionnés sous peu.
«Les travaux sont en voie d’achèvement. On fera de notre mieux pour les mettre en service avant l’arrivée des grandes chaleurs de l’été. C’est une solution idoine, pour assurer l’approvisionnement du chef lieu communal, en le séparant du reste de la commune», a indiqué M. Hamidouche.
En attendant la concrétisation de tous ces projets, qui permettront d’améliorer sensiblement la qualité du service de la distribution de l’eau, la pénurie reste le pain quotidien des villageois.
«Dans le meilleur des cas, les foyers sont alimentés à raison d’une fois par semaine, durant quelques heures seulement», signale le P/APC, qui fait état par ailleurs, de fuite itératives affectant un réseau de distribution vétuste.