Les prix de référence fixés par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) en février dernier pour les légumes secs et le riz ont subi des augmentations.
-Quelle analyse faites-vous de la structure des prix des produits de large consommation durant ce mois du Ramadhan ? Il faut dire d’abord que ce Ramadhan a été pénible pour les consommateurs algériens. Il survient deux ans après la crise sanitaire qui a ruiné certaines entreprises. Bon nombre d’Algériens se sont retrouvés sans travail, d’autres avec des revenus inférieurs qu’auparavant. Il y a eu la crise économique et financière mondiale. Cela a impacté les revenus des ménages, parce que nous sommes toujours restés dépendants des marchés internationaux même pour nos aliments les plus nécessaires et les plus largement consommés.
Objet de tensions récurrentes, notamment en période de forte demande comme c’est le cas actuellement, la distribution de la farine et de la semoule est en phase de connaître des améliorations, et ce, suite aux orientations du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni.