Le 10 septembre dernier, le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne a connu sa quatrième et dernière phase de remplissage et devient donc un fait accompli qui met les autorités égyptiennes face à des réalités redoutées depuis plus de 12 années.
L’Egypte considère ce mégabarrage comme une menace existentielle, car elle dépend du Nil pour 97% de ses besoins en eau et irrigue 60% de ses terres agricoles, un secteur qui emploie 31% de sa main-d’œuvre. En trente ans, les précipitations ont chuté de 22% dans le pays, selon la Banque mondiale.