Le plan israélien «visant à déplacer de force les Palestiniens de la dernière ‘‘zone sûre’’ désignée dans la Bande de Ghaza, au moyen d’actes graves de violence militaire, équivaut à une Nakba continue et à un acte génocidaire de transfert forcé», préviennent le Centre palestinien des droits de l’homme et les organisations Al Haq et Al Meezan.
Le Parti des travailleurs (PT) dénonce les massacres des Palestiniens à Ghaza et condamne la déformation des faits par «l’entité sioniste, son allié américain et des médias occidentaux». Fidèle à sa position sur cette question, la formation de Louisa Hanoune déplore, dans une longue déclaration rendue publique hier, l’entreprise d’extermination du peuple palestinien à Ghaza.
Selon les autorités sanitaires à Ghaza, plus de 1537 Palestiniens sont morts jusqu’à hier sous les bombardements, dont près de 500 enfants, alors que des quartiers entiers ont été réduits en décombres. Des habitants de l’enclave ont déjà commencé à boire de l’eau de mer, faute d’eau potable, rapporte l’Unicef, alors que les vivres s’épuisent à cause de la paralysie des circuits de distribution et d’approvisionnement.
Les Palestiniens commémorent ce lundi le 75e anniversaire de la Nakba qui a vu l’expulsion d’environ 800 000 citoyens de leurs terres par l’entité sioniste, dans un contexte marqué par une multiplication des crimes de l’occupation, alors que le peuple palestinien demeure attaché à sa terre, à ses racines et à tous ses droits nationaux inaliénables.