C’est une de ces fêtes de rue, soleil éclatant sur bitume défoncé, dont Johannesburg a le secret : une fanfare de ménestrels, bâton voltigeur de majorette, visages peints et costumes scintillants, a entraîné samedi des éboueurs de la mégalopole sud-africaine pour défier la grisaille et évoquer l’état de la planète.
De Hadi Benguennoun à Mohamed Bensahla, plusieurs poètes nous ont légué un riche répertoire, que ce soit hawzi, mahdjouz ou bien zedjel que Constantine entonne à travers ses chouyoukh qui ont perpétué cette musique citadine à jamais.
L’impérissable souvenir du regretté défunt Bellemou Boualem en talentueux musicien-mélomane surdoué qui fut l’inséparable compagnon des prémices du parcours de Amar Ezzahi dans l’univers patrimonial de la chanson chaâbie.