Ces résultats, en apparence invraisemblables, s’expliquent par le fait que le volume de gaz naturel soustrait aux exportations pour produire l’électricité conventionnelle de remplacement et possède un contenu énergétique de 249 millions de MMbtu soit 3,9 fois plus important que les 64,6 MMbtu contenus dans l’H2 vert produit en bout de chaîne. Il fallait s’y attendre sachant que le rendement énergétique de l’électrolyse est médiocre, sans compter la purification de l’eau, grosse consommatrice, elle aussi, d’énergie. Ils s’expliquent également par les coûts élevés de production. La combinaison de ces coûts et surtout de la faible efficacité énergétique de l’électrolyse entraîneront pour l’H2 vert un profit très inférieur à celui que rapportera la vente du gaz économisé.
Dans une récente contribution (https://elwatan-dz.com/exportation-delectricite-vers-leurope-quel-interet-pour-lalgerie), publiée dans El Watan, nous nous étions posé la question de savoir quel intérêt il y avait, pour l’Algérie, à exporter de l’électricité vers l’Europe au lieu d’exporter le gaz utilisé pour la produire.