L'Agence France Presse (AFP) est au centre d'une polémique qui ne cesse d'enfler en France. Des élus de la droite et de l'extrême droite se scandalisent de constater que les dépêches et les contenus de l'agence, financée largement par des fonds publics, ne reproduisent pas systématiquement l'appellation «Mouvement terroriste», lorsqu'il s'agit d'évoquer le Hamas palestinien. Banalisation du terrorisme, complaisance et compromission, sont autant de péchés dont se rendraient coupable les responsables éditoriaux et les journalistes de ce pourvoyeur de matière médiatique dans le contexte de la guerre qui fait rage dans la bande de Ghaza.
Directeur de l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT) depuis 2019, Laurent Bigot est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication (SIC) à l’université de Tours depuis 2018.
La justice de Géorgie a inculpé lundi l’ex-président américain Donald Trump et 18 autres personnes pour leurs tentatives présumées illicites d’obtenir l’inversion du résultat de l’élection de 2020 dans cet Etat clé, a rapporté hier l’AFP.
L'ancien président Donald Trump et 18 de ses conseillers font face à 41 chefs d'accusation variés, dont la manipulation des élections en Géorgie, dans laquelle le président aurait cherché à obtenir un résultat favorable en sa faveur. Cette est la quatrième inculpation à laquelle Trump fait face en cinq mois, soulignant les problèmes juridiques croissants auxquels il est confronté. L'enquête menée par la procureure du Comté de Fulton, Fani Willis, expose en détail les efforts considérables déployés par l'ancien président et ses alliés pour s'accrocher au pouvoir, non seulement en Géorgie mais également dans d'autres États. Cette affaire implique également dix-huit de ses conseillers et membres de son entourage, notamment Rudy Giuliani, Sidney Powell et Mark Meadows. Selon les procureurs, Trump et ses co-accusés ont sciemment participé à un complot visant à modifier illégalement le résultat des élections en sa faveur, refusant d'accepter sa défaite. Trump fait l'objet de 13 chefs d'accusation, y compris des tentatives de fraude électorale et des pressions exercées sur des employés. La loi sur la délinquance en bande organisée de la Géorgie est utilisée dans ce cas, avec des peines de cinq à vingt ans de prison. Cette inculpation s'ajoute à d'autres poursuites auxquelles Trump est confronté, notamment pour des affaires financières et des tentatives présumées d'interférence dans les élections. Malgré cela, il plaide non coupable et qualifie les accusations de "chasse aux sorcières". L'enquête menée par Fani Willis complète celle dirigée par Jack Smith, le procureur spécial du ministère de la Justice. Les détails révélés montrent les stratagèmes utilisés par Trump et son équipe pour influencer les élections, y compris la pression sur les élus locaux et la propagation de fausses informations. En résumé, Donald Trump fait face à une nouvelle inculpation en Géorgie pour manipulation des élections, s'ajoutant aux autres poursuites qu'il affronte. Les preuves révélées par l'enquête suggèrent que lui et ses conseillers ont activement cherché à influencer les résultats des élections en leur faveur.