Les services du contrôle phytosanitaire ont empêché depuis le 27 décembre 2023 le déchargement de plus de 9300 tonnes de légumes secs au port commercial de Annaba, dont le client est l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC). Le contrôle de qualité a constaté la présence de parasites dans la cargaison, composée de pois chiche, de lentilles et de riz.
Le tribunal de Mascara a rendu son verdict en condamnant à 7 ans de prison ferme deux accusés pour spéculation illégale sur les légumes secs, selon un communiqué du procureur de la République du même tribunal publié mardi.
La guerre contre la spéculation n’est pas près de connaître son épilogue. Les pouvoirs publics multiplient les mesures pour rendre plus accessibles les prix des produits alimentaires, mais la réalité du marché semble encore afficher des signes de résistance.
Le projet de loi de finances 2024 prévoit de nouvelles dispositions fiscales. De nombreux produits alimentaires de base seront ainsi exonérés d’impôts. L’Exécutif cherche, à la faveur de ces mesures, à soutenir le pouvoir d’achat des ménages à l’heure où l’inflation – c’est démontré – reste encore assez élevée et se trouve ancrée dans les produits alimentaires industriels et les légumes frais. La vente des produits, comme les céréales destinées à la fabrication des farines (farines courantes et supérieures, semoules, pain), sera exemptée de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a assuré, hier dans un communiqué, que les légumes secs et le riz étaient disponibles à des prix raisonnables au niveau des entrepôts de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) répartis sur l'ensemble du territoire national.
Les prix de référence fixés par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) en février dernier pour les légumes secs et le riz ont subi des augmentations.