Washington semble mettre le paquet ces derniers temps en Libye pour essayer d’aider les belligérants locaux à trouver une voie vers les élections générales, recherchées depuis 2015 après la guerre née de l’échec de l’islam politique à garder le pouvoir par les urnes, suite aux élections de juin 2014.
Le site américain Bloomberg a attiré l’attention, dans un rapport publié le 5 novembre 2023, sur l’inquiétude américaine par rapport au renforcement de la présence militaire russe dans l’Est et dans le Sud libyen avec l’éventualité d’une quasi-permanence dans un port, probablement Toubrouk, et dans certains autres aéroports sous le contrôle de l’armée de Khalifa Haftar.
La quasi-totalité des belligérants libyens a été représentée dans la commission supérieure de contrôle financier, décrétée (18/2023) le jeudi 6 juillet 2023 par le Conseil présidentiel et sous sa présidence, pour veiller à la transparence dans l’affectation et la distribution des revenus du pétrole. Une formation de 17 membres en plus du président et du vice-président.
Le Conseil de l’Etat libyen a annoncé, 12 juin 2023, la transmission des deux projets de loi concernant l’élection présidentielle et celle de la Chambre des députés au Parlement siégeant à Benghazi. En première réaction, 90 des 170 membres dudit Parlement n’ont pas trouvé mieux que d’aller au quartier général de Khalifa Haftar pour le rencontrer.