Une crise mondiale de l’eau est imminente.» C’est l’auguste ONU qui en fait l’alerte. «Une surconsommation et un surdéveloppement vampiriques, une exploitation non durable des ressources en eau, la pollution et le réchauffement climatique incontrôlé sont en train d’épuiser, goutte après goutte, cette source de vie de l’humanité», avertit le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans l’avant-propos d’un rapport publié à la veille de la Conférence des Nations unies sur l’eau, qui s’est ouvert hier à New York.
L’Algérie a célébré, hier, la Journée mondiale de l’eau à travers l’organisation de plusieurs activités de sensibilisation à l’importance de la préservation de cette ressource vitale.
Universitaire présent sur le terrain, Malek Abdesselam, maître de conférences à l’Université de Tizi Ouzou et directeur du laboratoire de recherche sur l’eau au niveau de la même institution, estime qu’avant de parler de «sécheresse», il y a lieu de relever que le manque d’initiatives pour optimiser l’exploitation des ressources disponibles nous fait subir «un assèchement» du potentiel. Il préconise des solutions techniques et peu coûteuses pour faire face à la crise.