Face aux graves conséquences du stress hydrique, à l’extrême sécheresse que vit le pays ces dernières années et à la rareté des ressources hydriques due au manque de précipitations, à la baisse continue du niveau des nappes phréatiques et à l’épuisement des réserves constituées par les barrages, la quasi-totalité des communes de la région commencent à prendre des mesures pour faire face à ce péril d’un nouveau genre.
Treize villages répartis sur 195 km de montagnes pour une population qui avoisine les 11 000 âmes. C’est Ighil-Ali chef-lieu de commune et de daïra à la pointe sud de la wilaya de Bejaia. Cette cité médiévale fondée il y a plusieurs siècles a longtemps été une place commerciale réputée pour le travail de ses orfèvres et de ses armuriers.
Il est l’un des derniers maîtres à pratiquer la sculpture berbère sur bois à l’ancienne. Fils et petit-fils de sculpteurs renommés dans la région d’Ighil Ali, et bien au-delà, Hilal Belkacem est le dernier maillon d’une longue chaîne d’artisans qui ont tenté de maintenir en vie un art symbole d’histoire, de culture et d’identité millénaires.