Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé à un arrêt immédiat des hostilités, soulignant les risques d’une escalade qui pourrait mettre en péril la paix et la stabilité en mer Rouge et dans la région. Dans un communiqué, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté toutes les parties à éviter une escalade et à privilégier les solutions diplomatiques.
Le conflit au Moyen-Orient prend une nouvelle dimension avec les frappes américano-britanniques menées contre des cibles houthies au Yémen, dans la nuit de jeudi à hier. Jusqu’ici, les Etats-Unis et leurs proches alliés, engagés solidairement dans un soutien inconditionnel à Israël dans sa guerre contre la Bande de Ghaza, avaient tout entrepris pour éviter un tel scénario, mais il est évident que la détermination des Houthis, jouissant de l’appui de Téhéran, a compté dans l’équation, brouillé les calculs de l’engagement occidental dans la région et eu raison de la réserve stratégique de Washington et son escorte de partenaires.