Au 6e Festival national du théâtre féminin d’Annaba, clôturé le 5 octobre, l’universitaire Ahmed Cheniki est revenu, lors d’un débat organisé dans le salon du Théâtre régional Azzeddine Medjoubi, sur l’œuvre de la metteuse en scène française d’origine russe, Ariane Mnouchkine, fondatrice, en 1964, du théâtre du Soleil, à Paris.
Présidé par la comédienne Nora Bennacer et composé du metteur en scène Ahmed Rezzak, de la comédienne Fatiha Ouared, de la chorégraphe Khadija Guemiri et de l’universitaire Mohamed Lamine Bahri, le jury a estimé qu’aucun spectacle ne réunissait les conditions techniques et artistiques pour décrocher le grand prix Keltoum.
Ces dernières années, plusieurs pièces de théâtre mettent en avant le sujet de la santé mentale faisant évoluer des personnages dans des hôpitaux psychiatriques ou des hospices d’aliénés. Il n’existe encore aucune explication à cet intérêt persistant des créateurs algériens pour cette thématique. Un marqueur d’époque ?